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LPDP :: Profil de Hubix-Jeee |
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Informations générales
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Nom : Hubix-J.Felert
Sexe : Masculin  Lieu : près de Sagittarius A*
Profession : ambidextre
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Autres informations
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Film préféré : il y en a tellement qu'il m'est impossible de les cîter tous...
Style musical préféré : musique de films, entre autres, Ryuichi Sakamoto, Bowie, Tom Waits, Enya, Chandeen, Brel, Ferré, Jac
Écrivain ou poète préféré : Prévert, Vian, A.Christie, Reverdy, J.Fante, H.Buten, Simenon...
Personnage de bande dessiné préféré : Gaston Lagaffe, Tintin, Buck Danny, Corto Maltese,Gil Jourdan,
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Passe-temps |
Cinéphilie, musique à plein temps, bédéphilie, lecteur de polars, écriture, passionné de neuro-physiologie et d'astronomie...
Amoureux des chats, chocolats, cafés, sacs à dos, de toutes les femmes en général et d'une seule en particulier...
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Projets futurs |
Vivre aussi longtemps que moi - même, voire plus...
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Autre |
J'aimerai tant croiser le regard d'un suricate, sur le pas de ma porte, et le laisser me traverser jusque dans mes rêves...
Je voulais également proposer une liste de films inscrits à mon panthéon cinéphilique, liste non exhaustive puisque le cinéma est toujours vivant:
"Citizen Kane" d'O.Welles - "City Lights" de C.Chaplin - "Sansho Dayu", de K.Mizoguchi - "Devi" de Satyajit Ray - "La Grande Illusion" de J.Renoir - "Paisa" de R.Rossellini - "A Clockwork Orange" de S.Kubrick - "Freaks" de T.Browning - "Jour de fête" de J.Tati - "Laura" d'O.Preminger - "Sunrise", de F.W.Murnau - "Apocalypse Now", de F.F.Coppola - "Les 400 coups", de F.Truffaut - "King Kong", de Merian C.Cooper et Ernest B.Schoedsack, "La Beauté du Diable", de René Clair, "M", de Fritz Lang, "Spellbound", d'Alfred Hitchcock - "Panique", de Julien Duvivier - "Lost Horizon", de F.Capra - "L'Atalante", de Jean Vigo - " Cat People", de Jacques Tourneur -
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Dernière entrée au journal
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Publiée : 9 décembre 2017 à 13:18 Titre : L'alibi de Sally Beee ne tient pas la route, elle non plus.. - 2 commentaires sur cette entrée |
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Maintenant que ceci est fait, il est grand temps de passer à autre chose - d'ailleurs, pour peu que l'une de mes anciennes vies décide de me dicter la conduite à prendre pour éviter que ma mémoire ne transforme l'ensemble de mes souvenirs en un imbroglio d'aventures anecdotiques et plus fades qu'un sourire de hyène, je tiens, dès lors, à noter un maximum de détails, me permettant d'obtenir une logistique narrative exempte de tout reproche...
Sur ce dernier sursaut "égologique", me liant à quelques maîtres de la narration, je dois dire que ce qui suit vante une certaine précision dans les détails mémoriels...
Pendant que mon chat faisait du kite-surf, avec un ptérodactyle, mon cerveau brumassant se mettait en transe "métemppsycotique". Accessoirement, j'avais une belle paire en mains, l'atmosphère était moite et Chandon cuvait dans les bas-fonds de DostoÏevski. J'avais identifié un bonze, ami, parmi les photos qui ornaient les affiches qui décoraient la devanture de la nouvelle salle de concerts. Il s'était reconvertit en rockstar et perlait du front sur la scène en peau d'échalote cordée - les femmes, fans, en délire, crachaient des bigorneaux et le record homologué fut de 13 mètres 53. Mais un huissier suisse fit face à la caméra de Flance Dreux et laissa entendre que, dans son pays, dans les alpages, le fromage était goûteux et les couteaux coûteux...
Lorsque Sally Beee s'évanouit, l'arrière-cour de son regard se mit à baver des mots d'Ur. Elle lançait des jets clairs de syllabiques détails sur l'origine des Rica Lewis. Mais, avant cela, elle avait trébuché sur le chat qui s'était endormi comme un cintre, pendu à un phylactère de "Maus", dans sa version originale. Son visage rosissant, se chargeait d'un troublant charme, relatif et discret, d'où semblait émaner la manifestation flagrante d'une injustice lucide. Mais, auparavant, derrière le paravent jaune poire, elle avait effeuillé de l'annulaire droit, un annuaire bulgare devant Sophia, une de ses filandreuses cousines, femme capitale, à l'accent québécois "un pose un".
Et, dans un imprévisible élan, pas très orig(i)nal, elle avait, en se levant subrepticement, glissé sur un pied de biche, près d'un foret vierge, qui sursauta avec ressort, en un triple salto arrière vrillé, qui percuta la nuque nue et lisse de Sophia, femme capiteuse, capitaine de l'équipe de volley de Tourneur-sur-Bois, qui fut décapitée et qui laissa quelques traces sanguinolentes sur la moquette purpurine.
C'est alors que ma réaction fut double. Je pris, tout d'abord, la tangente de l'angle de la caméra qui zoomait sur le faciès inquiet d'un teckel qui venait de dégringolé du 40ème étage de la Tour Infernale, en 1974, avant de s'éclater dans un night-club du 13ème décan, le soir même, sans queue ni tête, tel un bouda blanc, tout cela avec précaution.
Puis, décontenancé par l'émoi qui me tenaillait, comme une multiprise de judoka, raté, je jetais un œil, au hasard, aux alentours qui n'étaient visibles que par chance et, distinguais un homme qui n'était pas assis parce qu'il était ascète, devant la cadavre de cinq doigts qui s'étaient unis dans la mort... Au comble de la solidarité, ils s'étaient croisés.
Mais, l'instant précédent, Sally Beee, grignotant un Messerschmitt 640AZ au chocolat vert, mesurait l'écart entre ses deux incisives aux couleurs indéterminées, lorsque le funeste Louis II, qui venait de percuter un lot de cutters, se mit à balbutier qu'un butor le poursuivait depuis la baie des anges, mais personne ne le cru si formel...
Bon, Sally Beee me dit que tout ceci est totalement absurde, que cette histoire aurait bien pu ne jamais arriver, que le cas échéant, elle serait plus logique si, elle suivait un espace-temps prorogatif sur le sens premier de l'ensemble de ce qu'elle cite comme réel, voire impossible à déterminer selon le témoignage des instances formelles...
Personnellement, je ne saisi que de peu, son insatisfaction et vous prie de l'en excuser, ayant pris la mesure du fonctionnement de son cerveau de mouche, c'est-à-dire qui buzzzzzze souvent et cela me permet en toute quiétude d'annoncer que ce journal n'a pas dit son dernier mot...
Hubix.
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