Le bateau quitte le petit port, sous la lumière pâle du couchant. Le capitaine, homme fier à la barre, glisse sur l'onde écumeuse ! Poséidon a défié Eole qui de par sa colère, fait souffler le vent, Les creux font tanguer le navire, barre à tribord, mer tumultueuse !
Les lames de fond se jettent sur la coque fendeuse de flots Le cœur du marin se perd dans les limbes de la tempête Qui peut donc arrêter ce caprice cramoisi au goût de maux Et faire revenir le Soleil Levant pour vaincre la Bête!
Ces hommes des solitudes marines bravent mille dangers, Laissant à l’horizon la grande rade…Marée fluctuante, la lune Joue avec ce désert azuré. Et ils laissent leurs filets dériver, Quand leurs femmes, dans la peur, guettent le lointain sur la dune !
Et quand le fantôme de l'absent trésor aux écumes vengeresses Se saisit des corps, pour les enlacer divinement et sûrement À son cœur de platine blanchi, et à son corps privé de chaudes braises Il est certain que le sang n'est pas loin de se coaguler au firmament
Le titre est très évocateur, j'ai vu défiler un film, cette mer où elle cache dans son ventre tant de souvenirs
Un très beau poème, vous resplendissez tous les deux dans ce registre..
"Ces hommes des solitudes marines bravent mille dangers, Laissant à l’horizon la grande rade…Marée fluctuante, la lune Joue avec ce désert azuré. Et ils laissent leurs filets dériver, Quand leurs femmes, dans la peur, guettent le lointain sur la dune !"
Merci à vous tous pour vos mots, nous n'avons pas fait de rythmique précise, les pieds ne sont pas réguliers ni rien... Il y a juste les rimes, et notre coeur...
Merci à toi Pierre de m'avoir proposé d'écrire avec toi
Je suis comme ce temps que l'on ne remonte pas : décalée et détraquée.
Un duo magnifique en plus sur l'océan ! j'aime beaucoup les océans vos plumes sont une union de poètes que j'aime particulièrement ! merci à vous deux James
merci pour ces vers ô combien magnifiques... ils me laissent un brin nostalgique car me rappelant l'odeur salée de l'écume qui s'envole sous le joug de la mer qui se déchaîne... dans ma ville natale et que j'aimais regarder... merci beaucoup!!!
J'ai eu l'impression d'entrer dans ces tableaux de tempêtes : on voit les hommes luttaient contre les éléments; des lames émeraudes ; écume bouillonnante; une falaise au loin ( ben oui... ), où une silhouette féminine, battue par le vent, guette, la main en visière, le retour du mari ou du fils... Magnifique duo nimbé d'iode .... Merci Eriune et Pierre Yves pour cette lecture.
Amicalement Martine
Un grand voyage commence toujours par un...premier pas
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.