La Passion des Poèmes :: Contes fantastiques

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Publié: 5 juil 2020 à 04:35
Modifié: 5 juil 2020 à 05:25 par Emme

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Je connais bien le paysage,
Quinze anciennes maisons
Sans exception à l'abandon.
J'aime venir la nuit... au village.

Ici, règne la désolation
Chaque pièce meublée.
Portes ouvertes, pas de clés,
Mon sentiment ? ... disparition.

La pièce est sombre
Nez collé à la fenêtre
Observant une ombre
Luminescente... un spectre ?

Froncer les sourcils
Appuyer plus fort le regard.
Les dentelles blanches graciles
Dansent, sous un reflet blafard

L'irréelle forme approche
Beauté à couper le souffle
Elle entre, en passant le porche
Cette demeure m'époustoufle.

Rêverai-je ? Devant moi, demoiselle
Souriante, prend ma main... viens :
« Je te connais » me dit-elle.
Ce soir l'anniversaire est mien.

Dansons, mêlons-nous aux invités.
Bal et réception en mon honneur.
Je suis la reine d'une soirée.
Ébahie, la suivant en son bonheur.

Je ne suis pas de cette époque,
J'y suis bien, rien ne choque.
Personne ne semble offusqué,
En palabres, près des chandeliers.

La nuit passe enchanteresse.
Au matin, suis dans mon lit,
Ce rêve présent, m'étourdit.
Je revois la « petite princesse »

Doigts crispés sur ma paume.
J'ouvre la main... Une gourmette,
La sienne, gravée Guillemette.
Je retournerai au village … Fantôme.

Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.

Jean-Louis

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Publié: 5 juil 2020 à 09:09

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Bonjour Papillon Mystère,

Un joli conte ou le merveilleux d'une fête étrange devient une réalité de l'existence.

Amitiés
jlouis

Poésie, la vie entière

PapillonMystere

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Publié: 14 juil 2020 à 10:31

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Jean Louis
Je suis toujours en retard de plusieurs lustres pour répondre, j'espère que tu ne m'en veut pas trop
Merci d'avoir laissé ton impression sous ce texte magique faut bien le dire. quoique!
certaine scène vont plus loin que la fiction! et la fiction d'aujourd'hui ouvre la porte aux possible de demain.

Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.

RiagalenArtem

	Regards sur l'Invisible

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Publié: 2 août 2020 à 15:27

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Bonsoir Papillon....c'est un conte d'une "île était une fois" de ce qui disparaît mais pas dans le logis qu'est tout notre être. Villages, maisons et personnages, objets familiers hantent la mémoire qui à sa façon "reconstruit" ce qui se disparaît.
L'écriture nous offre la possibilité de - pas ressuciter - mais de faire en sorte que les fantômes n'en soient pas tout à fait. Rien de pire que la tombe de l'oubli.
Et c'est très bien écrit (j'ai apprécié que tu le postes dans cette catégorie...pour ce mystère)..

Bises...
Riaga...

"C'est avec la tête qu'on écrit. Si le coeur la chauffe, tant mieux, mais il ne faut pas le dire. Ce doit être un four invisible." Gustave Flaubert -

PapillonMystere

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Publié: 8 août 2020 à 13:16

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Riaga
Un conte...ou pas!!!
Merci de tes mots

Tuer le nomade c'est tuer la part de rêve où toute la société va puiser son besoin de renouveau.

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