Il n'y a pas de route au bout du chemin Plus de reins qui se cambrent Que le froid de décembre Plus de dos qui se voûtent Que des nuits sans demain
Il n'y a plus de doute Que le fond d'un verre à vin Plus de mains qui envoûtent Que du vent de novembre Plus de formes que l'on noue Que de la vie sans teint
Sur le flanc du rivage C'est une fleur C'est du rose qui s'étale L'orée d'une nuit sans âge Qui grandit, se pétale A l'horizon d'une étoile D'un lampion un peu pâle D'un bateau sans sa voile
On ne lui dira pas Que le vent s'est levé On l'emmènera Tout doucement A se livrer A se laisser enlacée Comme à son avant
Sous la lumière d'un soleil Qui reviendra peut-être Un soir d'orage ou d'été Il y aura des rêves d'enfants Sous la trace de ses pieds
On pourra se dire Qu'on s'en fout Que demain foute le camp
Qu'on se joue Sur nos joues comme avant
Qu'on se file Des coups de pieds Pour de faux Juste pour se murmurer Qu'on n'a rien à faire des fées Et se susurrer les mots
Il n'y a pas de route au bout du chemin De quoi mettre nos doutes Dans le feu de notre ère
Sur le flanc du rivage C'est une fleur C'est du rose qui s'étale L'orée d'une nuit sans âge Qui grandit, se pétale A l'horizon d'une étoile D'un lampion un peu moins pâle D'un bateau qui remet les voiles
Tilou
Elle me dit que mes guerres sont des fleurs fanées et qu'il reste une terre pour l'aimer ici bas
Je fais le tour de ma boite à lettres pour lire mes auteurs favoris.Ce poème est très beau, j'aime les mots que tu utilises dans cet écrit.De belles images en découlent .Merci pour ce partage des connaissances qui m'aident à grandir.Amitié.Okana.Un coup de coeur.
Je pense que je n'ai pas vraiment la possibilité... de te faire grandir^^ Mais en tout cas.... Je suis heureux que tu aimes et de pouvoir te faire partager.... ça...
Amitiés,
____________________________
Myriam^^ Ne t'incline pas rooh^^
Mais je suis en train d'y penser... c'est pas ta chaise qui serait pas stable^^ ?
Merci beaucoup.... A toi...
Et plein de
Tilou
Elle me dit que mes guerres sont des fleurs fanées et qu'il reste une terre pour l'aimer ici bas
Alors que dire... Je ne suis plus très sûr des circonstances d'écriture de ce poème et la seule dont je sois certain, c'est que quand je le lis aujourd'hui, effectivement, on peut le lire avec ton angle de vue...
La réalité ? J'essayai de tourner une page ce mois-là. J'avais rencontré une personne qui pouvait potentiellement remettre les "compteurs à zéro", me permettre de repartir... Après un an de traversée du désert.
Les rêves d'enfants... Ce ne sont pas les miens, ni les siens. Ce sont les "rêves" de ses enfants à elle.
Mais bon.. Il est compliqué à expliquer... Je ne suis pas certain d'arriver à mettre les mots à l'endroit pour éclaircir.
Et quelque part, je préfère me raccrocher à ta lecture... Plus jolie et moins chargée en "mauvais" souvenirs.
Merci à toi pour ce regard qui emmène les textes là où ils ne sont pas nés...
Tilou
Elle me dit que mes guerres sont des fleurs fanées et qu'il reste une terre pour l'aimer ici bas
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