il fait nuit comme en plein jour dans la lumière ton corps couché en idole et ton visage qui me regarde parfois vois, c'est comme notre fin de partie un tableau de klimt où je t'aime à regrets je suis là, déjà absente transie d'amour et amoureuse de ton ombre plus que de toi
nous sommes deux ballets sans incidence où ton triomphe signe ma chute sans jamais me toucher
pourtant tu es mien, douloureusement mais tu m'apparais comme gisant, là dans le linceul blafard de notre premier matin et tous ceux qui suivront à l'image de notre amour alerte et mort, éternel et achevé jusqu'à toi jusqu'à ton corps qui ne respire que lumière
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