Le sombre se sent bien, au chaud dans ton esprit. Il dicte tes envies, chaque jour, plus malin, N'offrant aucun répit, avivant ton chagrin. Le gris égaie ton teint quand s'écroule ta vie.
Le noir se porte bien, il s'éloigne du deuil. Et toi, tu restes seul, un peu plus chaque matin. Au froid dans ton linceul, tu deviens inhumain. Ton gris devient certain, ton charme s'effeuille.
L'obscurité sourit, ton bonheur disparaît. Lentement, sans pitié, tu deviens appauvri. S'envolent tes pensées, reviennent les soucis. Comment va notre gris, il vient de se saouler.
La nuit ressort ses crocs, vient déchirer ton âme. Et tes yeux s'enflamment, balbutiant tes sanglots. D'un rasoir en larme, viendra un doux repos. Même ton sang est beau, aigri de ce drame.
Les ténèbres t'aiment, elles viennent t'embrasser. La haine s'est immiscée, ton dégoût se traîne. Se répand l'encrier d'un sang de blasphème. Le gris se déchaîne, devient un meurtrier.
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