ô rêve, compagnon de toutes mes misères, Emporte-moi un peu vers l'azur bleuissant, Afin que de là-haut je puisse aimer la terre, Autrement qu'en marchant si mal, et en souffrant.
Montre-moi des contrées où jamais je ne vais, De hauts sommets si beaux où l'air est des plus purs. Où d'adorables fleurs poussent en liberté, Sur les sentes herbues, près des torrents d'azur.
Promène-moi enfin vers l'océan immense, Où bercée par le vent j'adorais m'endormir, Et puis dépose-moi, avec ton élégance, Sur mon doux oreiller qui saura m'accueillir
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