J’ai écrit des riens, au fond d’un jardin, Des crocs acérés, des pensées crachées, Les sourires défunts d’un ange imparfait Qui venait danser l’amer des matins.
Fontaines du connu d’un être déçu Qui criait sa vie en noyant l’ennui, Dans les flots d’un ru, de pleurs enlaidis, D’un portrait rougi, aux sens du vaincu
Le blême d’un amour, pissant sur les jours, Où nous étions deux, où brûlait ce feu, Offrande pour discours, larcin miséreux, Nous vendait ce creux, nous offrait le trou.
Les stries des néons nous donnaient ce ton Du bitume jauni, des troubles moisis, Où meurt l’illusion des passions noircies, D’une valse de soucis, d’une mort sans raison.
Sang de complaisance, billes sans espérances, Les mensonges du temps glissent dans le vent, Laissant cette offense de tuer les moments Qui furent scintillants avant d’être errance.
Sang de complaisance, billes sans espérances, Les mensonges du temps glissent dans le vent, Laissant cette offense de tuer les moments Qui furent scintillants avant d’être errance.
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