Oh fils vois-tu ce ciel, A nul endroit pareil ? Il apparaît aigri, Il nous apporte nos cris En offrande au soleil, Des couleurs au pluriel, Drapées dans les soucis, Abîmées, endurcies
Oh fils vois-tu ce ciel ? Ce n’est plus essentiel ! Les cachots du mépris Ont bousillé des vies Quand l’âme sombre du fiel Se désire irréelle C’est l’ébène asservie Pour désirs assouvis.
Complaisant, méprisant, Le gris aida le blanc Pour chasser le bétail, Pour offrir du travail En paie, des pleurs de sang, Des colliers étranglant Les vestales au sérail, Les hommes à fond de calle
Les prairies de coton, La blancheur de poltrons Ont façonné l’hier, Ont donné cet hiver Que subissait en don, Un négro, comme bouffon Pour des Rois en croisière, Devenus Princes de fers.
Oh fils vois-tu ces pleurs ? Offertes par Blancs, Boers, Beurs L’insomnie aide l’oubli Mais les crimes restent à vifs Oh fils, vois-tu ce sang Qui rougit tous ces champs C’est le tien, c’est le mien C’est le jour du chagrin.
La traite négrière orientale a été la plus meurtrière, un véritable génocide : 17 millions de morts, déportés, castrés par les musulmans. « Inévitablement associée à son aspect occidental, la traite d’esclaves africains a aussi concerné le Maghreb et le monde arabe. Le plus grand commerce négrier de l’Histoire a permis la déportation de 40% des 42 millions de personnes vers le Maroc, en Algérie, en Arabie Saoudite, en Égypte, etc.
au plaisir de te lire, un poème fort, qui nous remet en mémoire une bien triste époque, mais aujourd'hui différente est-elle mieux? pas certains du tout et j'ai de sérieux doutes...
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