Les moitiés délaissées



Il pleut dans une âme des oiseaux enchantés
Qui ne voleront plus, qui ne s'aimeront plus.
Il neige dans un corps des flocons envoûtés
Qui iront déserter des cages sans vertu.

Vont rincer de larmes, les sels amers des vies
Qui viendront se tuer en des gouffres vides,
Paisibles retraites offrant un doux répit
A des yeux sans désirs restant limpides.

Il verse des songes dans un esprit usé
Qui n'existera plus en étant loin de soi.
Il pleure des gouttes, des pensées abîmées
Qui seront dispersées par la fin des émois.

Sombreront les idées de fausses libertés
Qui se veulent étincelles des moitiés délaissées,
Morbides divisions ne pouvant calculer
La fine tristesse qui sera endurée.

Il pleut des larmes, le chagrin reste roi.
Sa reine l'a quitté, il n'a su la garder.
Et le temps est passé, chacun gère son toit,
Triste plaisanterie donnant des divorcés.

J'aime beaucoup, belle écriture

Merci à toi

Une petite mort dans ces regards éteints et c'est bien triste.
Un poème fort émouvant
Bien amicalement ODE 31 - 17

Mon côté sombre dans toute sa splendeur