Je m’appelle Didier Sylvain Kadongo, DSK pour les intimes. Un citoyen congolais ordinaire en vacance à Paris. En provenance de Kinshasa, je suis descendu hier soir au Sofitel de Paris Bercy. Ce matin alors que j’attendais tranquillement l’ascenseur pour aller déjeuner au resto du rez-de-chaussée, j’ai aperçu au bout du couloir une grosse femme de chambre malienne avec son chariot. Mon sang n’a fait qu’un tour. Sans tarder, j’ai couru me réfugier dans ma chambre.
C’est une phobie. J’ai toujours eu peur de croiser ce genre de femme corpulente, un mastodonte. Je suis traumatisé à l’idée qu’elle serait capable de me ceinturer pour me projeter au sol. Ensuite, elle pourrait m’administrer de force une fellation dont elle a le secret. Résigné, tel un gladiateur vaincu dans un corps à corps, elle me maintiendrait immobile le temps d’accomplir son forfait inavouable. Qui croira à ma version des faits ? Comment prouver que j’ai eu la nuque entravée par une prise de catch ? Son torse griffé prouvera qu’elle s’est débattue.
Merde !!! On frappe à la porte. C’est sûrement la Malienne avec son chariot. Je dois m’enfermer au plus vite dans la salle de bain. Dans ma précipitation, je glisse sur une flaque d’eau savonneuse et perds connaissance en tombant.
Je me réveille tout doucement avec un gros hématome à la tête. Est-ce que je rêve ou c’est le son de la télé ? Une voix répète en boucle : « DSK a violé une femme de chambre au Sofitel ».
Une insurrection des vulnérables face aux infaillibles
Didier Sylvain Kadongo, DSK, était à Paris et inconscient au moment des faits. Il faut le croire. Il me l'a dit loool.
J.
C'est Dodo la Saumure qui l'a trahi et qui a transporté son corps aux Etats Unis pendant qu'il était évanoui. La femme de chambre était en fait un homme, un barbouze des services secrets chargé par François Hollande de discréditer DSK. Tout cela n'est qu'une machination.
L'hiver faisait la rue mouillée Dans l'obscurité bleu marine O comme j'adorais mordiller Ta lèvre comme une mandarine
Merci Maschoune. Merci Brin d'harmonie. Vous avez sauvé cet article de ma propre censure. C'est vrai que cela aurait été dommage que le commentaire d'Aude disparaisse dans la foulée.
Merci à tous pour votre ouverture d'esprit.
J.
Une insurrection des vulnérables face aux infaillibles
Merci Maschoune. Merci Brin d'harmonie. Vous avez sauvé cet article de ma propre censure. C'est vrai que cela aurait été dommage que le commentaire d'Aude disparaisse dans la foulée.
Merci à tous pour votre ouverture d'esprit.
J.
Merci. Je déteste qu'on efface mes commentaires
L'hiver faisait la rue mouillée Dans l'obscurité bleu marine O comme j'adorais mordiller Ta lèvre comme une mandarine
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