Le soleil ne réchauffe plus ma peau ni mon âme. Le confinement a transformé ma maison, Plus de chambre, plus de bureau mais une prison. Les vitres sont devenues un miroir triste.
Elles reflètent le néant de ma vie bancale. Vide de sens, d’amis, de famille et de sensation Mais bien remplie de noirceur et de dépressions. Oui, je vieillis avec les peurs enfantines
Je ne peux plus appeler au secours maman Et si je ne veux pas me fracasser le crâne. Je dois continuer à prendre du xatinan.*
Canne dérisoire des vieillards qui ne voulant pas cesser de marcher vers leur mort certaine se rassurent de ne pas être déambulant.
Gilles
*Pirouette pour trouver un nom de médicament qui rime et que les dépressifs auront reconnu.
Elles reflètent le néant de ma vie bancale. Vide de sens, d’amis, de famille et de sensation Mais bien remplie de noirceur et de dépressions. Oui, je vieillis avec les peurs enfantines Salut, cher Gilles tes mots me touchent. Je t'embrasse Lilia
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