Seul, allongé auprès des étoiles d'argent, Oublié dans mes songes pendus à la lune, Je regarde le ciel passer sa coiffe brune Qui viendra colmater des nuages pleurant.
Disparaissent les larmes par le souffle divin, Juste les bruissements de l'herbe raturée, Un dernier hommage d'une taille passée Pour une verdure qui pleure d'un chagrin.
La faute au manteau noir se couvrant la face Pour voiler ses erreurs d'une journée dorée, La couette fragile se sentant délaissée Ira fuir des rêves, préparant sa place.
Dans la nuit éveillée, les anges s'endorment. Mais des yeux visitent la douce pénombre. Cette simple évasion d'une prison sombre Donnera la chance à un essaim de formes.
Elles sont là, près de moi, elles batifolent, Des fées aux doigts de soie venant ouater ma vue, Berçant mes paupières qui seront dévêtues, Par une obscurité, des ténèbres folles.
Seront toujours auprès, les étoiles d'argent, Veillant sur le sommeil d'une lune dorée Qui gardera pour elle, mes songes décédés Lors d'un clair de terre aux sens déroutants.
J'ai retrouvé ce texte...que dire, sinon qu'il est étoilé de ces splendeurs qui sont en nous faute d'être dans le ciel. Je n'y vois aucune étoile cette nuit...ms là, je les sens scintiller...Merci pour ce cadeau stellaire, Coldasice... Ttes mes amitiés. Riagal...
"C'est avec la tête qu'on écrit. Si le coeur la chauffe, tant mieux, mais il ne faut pas le dire. Ce doit être un four invisible." Gustave Flaubert -
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