Des œillets en nage couvrant des yeux la vie, Des lys sans pénurie raclant les partages Vont écumer de rage, forcer le mépris, Quand face aux soucis, ils feront naufrage.
Loin les coquelicots, ils se sont envolés, Emportant la fierté qui se meurt au cachot. Ils donnaient en des mots, la vraie sincérité. Elle devient oubliée, libre dans son enclos.
Les prés ne sont plus verts, le lilas a trahi Les alliances amies, les anciens adversaires, Ignorant la misère qui dans la rue, sévit, Une cour pour ces logis où campent des frères.
Noire est la tulipe, glauques sont ses pensées. Le sang-froid, galvaudé par de faux principes, Déshabille les nippes couvrant la révoltée Tuée sur un bûcher, lâchée par sa suite.
Rampe un petit gris dans ce jardin de fleurs En quête d'un bonheur qui sans cesse le fuit Il n'aura pas les fruits de son dur labeur Juste cette terreur de perdre son abri
Où se cachent les fleurs, les jolies violettes Qui donnaient la fête, annihilaient les peurs Elles vont pousser ailleurs, loin de dignes crêtes Que hait un esthète, elles représentent l'horreur.
Bonjour Pour moi tu dépeins là habillement (de manière imagée) la société occodentale qui use de beaucoup de prétextes pour mettre de coté certaines personnes (ceux qui coutent et ne rapportent rien) ou qui simplement use et abuse de la nature. J'aime beaucoup. Merci à toi. Bonne journée Christophe
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