Un visage tout pâle dans un cahier sans teint, Et un regard opale sur le cal de mes mains, Des maux qui me sourient en séchant dans un vers, Comme un dernier non-dit écrit sur une pierre.
Et le soleil se plaint de chaleurs érotiques, Ses doux rayons posés sur une paire de seins, Le sable mouille ses grains au bord d’une musique, Et puis se fait bronzer son corps souple et félin.
Un vent venu de loin doucement se relève, Il ne recherche rien, assis sur son sillage, Au bord de sa veillée encore pleine de rêve, Ses yeux se sont posés sur corolles sauvages.
Le jour est fatigué, il baisse un peu la tête, Il a les yeux fermés, il a trop fait la fête, Il va déambuler jusqu’au prochain matin, Et se faire effacer par l’ombre du destin.
Et moi qui vous regarde lire dans mes pensées, Tombées sans crier gare, en s’emmêlant les pieds, Je me mouche la plume pour essuyer ses mots, En rimes importunes allongées sur le dos.
Sylvain Vous souhaite la bienvenue et une agréable lecture
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