Ah "quand on veut on peut", s'il suffisait seulement... De ces mots épineux, écorchant bien souvent Les âmes fatiguées, de s'être cramponnées À la belle croyance, à la triste évidence...
Le fourvoiement de l'être, déçu par cette quête De la maîtrise de soi, dominée par l'émoi ; L'erreur de n'avoir su, déjouer son cœur à nu, De n'avoir été maître de tous ses affects,
Où s'est donc envolée toute ma volonté, Pansement de mes doutes ou de mes fausses routes, Cette idée de maîtrise, bouclier de l'emprise, De mes propres dangers, de mes fossés creusés,
Honte de ma personne, mépris de l'amour-propre, Sur le front de l'ego, la défaite est un choc Regards de travers, jugements insidieux, De victimes en victimes, "lorsque l'on veut on peut !"
Tout à fait juste, Orélia ! Il est difficile d'encaisser le long effritement de son amour-propre à se battre contre des murs lisses.... Et tout à fait bien écrit, merci de votre partage
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