Je m'suis levée un matin, depuis j’écris plus rien. Je m'suis levée un matin, depuis plus rien ne vient. Enfin si, quelquefois, des bouts, par-ci, par-là... Ma procrastination tient de l’obstination.
Si au moins, comme excuse, j’avais la feuille blanche ! Mais que nenni, pervenche ; dans l'été, en silence, s'enroule ma paresse, en baobab immense.
Comme disait ce cher Vian, on s'rait moins malheureux si ces glandus d'poètes voulaient bosser un peu !!!
ton texte me met en "MIETTE". - je suis moi aussi en jachère, mais quelques tentatives sont misent en invisibilité. - j'ai toutefois une âme qui me fait écrire ces brèves si furtives, et dieu seul le sait, ces bonzaïs finiront bien dans le tronc commun. - le tronc commun ? ce sont des milliers de textes en versifiés ou non, des sauvegardes de toutes sortes, des imageries qui attendent. et des tas de richesses qui naitront un jour. - je revois de temps en temps, ton joli visage, tes beaux yeux, et ce sourire qui aurait fait envie à GANDHY. grosses bises ma grande.
Bonjour Miette, Oser procrastiner, c'est prendre son courage à demain dit le poète... Mais quelle jolie poésie vous nous avez déterré en faisant des châteaux de sable sur la plage:
Si les poètes étaient moins bêtes Et s’ils étaient moins paresseux Ils rendraient tout le monde heureux Pour pouvoir s’occuper en paix De leurs souffrances littéraires.
Ils construiraient des maisons jaunes Avec de grands jardins devant Et des arbres pleins de zoizeaux De mirliflûtes et de lizeaux Des mésongres et des feuvertes Des plumuches, des picassiettes Et des petits corbeaux tout rouges Qui diraient la bonne aventure
Il y aurait de grands jets d’eau Avec des lumières dedans Il y aurait deux cents poissons Depuis le croûsque au ramusson De la libelle au pépamule De l’orphie au rara curule Et de l’avoile au canisson
Il y aurait de l’air tout neuf Parfumé de l’odeur des feuilles On mangerait quand on voudrait Et l’on travaillerait sans hâte A construire des escaliers De formes encore jamais vues Avec des bois veinés de mauve Lisses comme elle sous les doigts
Mais les poètes sont très bêtes Ils écrivent pour commencer Au lieu de s’mettre à travailler Et ça leur donne des remords Qu’ils conservent jusqu’à la mort
Ravis d’avoir tellement souffert On leur donne des grands discours Et on les oublie en un jour Mais s’ils étaient moins paresseux On ne les oublieraient qu’en deux.
Bonsoir Sam, j’espère que vs allez bien. Comme ça ns sommes au moins 2 à avoir bullé ! On verra si vos bronzais poussent bien ^ Je repense également parfois à ce sympathique moment Je vous embrasse aussi, sur les 2 joues !
Ho Ori c'est exactement celui-la! Je crois d'ailleurs que c'est dans votre journal que je l'avais lu.... Merci ! Et merci pour "le courage à demain" c'est très drôle ^^ Bonne soirée ;-)
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