Soulevant mes paupières au lever du soleil, J’écarte les poussières des scories du sommeil. Je vois ce jour nouveau, qui a fait fuir la nuit Activant mon cerveau, remet tout en circuit.
La vérité est là qui me brûle les yeux Et ce que je vois là, est sans mots, m’est odieux J’aurais pu il est vrai garder les yeux fermés ; Tirer, comme ça, un trait et ne pas m’alarmer.
Mais j’ose aujourd’hui regarder cet ailleurs Sera-t-il le fruit d’un avenir meilleur ? Ils épuisent les vies au profit de la leur. Au gré de leurs envies, ils créent le malheur.
De vouloir toujours plus, ils détruisent l’essentiel. Mais où est l’élu créateur célestiel ? Serions-nous arrivés au point de non-retour Pour ainsi nous priver de son parfum d’amour ?
Comme des anges déchus qui remontent de l’enfer Avec leurs pieds fourchus, laissent un gout amer Mais le cheval de Troie est entré dans la place Nous refusons les Rois, qui ne sont que rapaces
Point bleu de lumière, Oasis de l'espace, Jardin de l'univers, qu'aujourd'hui on menace. Monte ma tristesse, engendre ma colère ! Je crie ma détresse infligée à la terre.
Nous étions les gardiens du temple de la vie. À faire les magiciens on se trouve en survie Notre monde se meurt et ses larmes de sang Nous montrent sa douleur, par jet incandescent
Il nous reste l’espoir dans l’enfant avenir, Sans se faire valoir pourra-t-il parvenir À porter la pureté, sagesse et probité Au plus haut des degrés de notre humanité ?
C'est la course contre la montre, si toutefois il n'est pas déjà trop tard... mais pendant ce temps la course au profit continue et saccage la terre, saccage des vies. Oui, je pense que les jeunes sont plus conscients de l'urgence (et pour cause) que nous ne l'étions à leur âge...
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