Si fragile beauté, que nos yeux cherchent à voir Guidé par son parfum qui me prend tout entier Envoûte sur l’instant pour ne pas décevoir, S’accompagne du vent, le premier initié.
Quand elle est apparue dans sa beauté discrète Au seuil de sa vie dans sa robe diaphane J’étais comme l’intrus d’une société secrète Qui aurait bien voulu se sentir épiphane **
Cet instant si subtil et ce profond silence Dont seul un bruissement ajustait l’harmonie, M’attiraient malgré moi et en toute confiance J’écoutais calmement, cette fleur symphonie
Je la trouvais bien là dans l’oasis sacrée, Où persiste la vie, impatiente, elle attend. Offrant à tous les vents, son pistil sucré. Elle cherche la lumière, s’étire, se tend
Aura-t-elle le pouvoir de séduire l’abeille Insecte souverain, ami porteur d’espoir ? Qui malgré le fléau, fait encore merveille. Sauras-tu ! Toi l’humain, accomplir ton devoir ?
Je quitte doucement l’effluve sans pareil, Chef-d’œuvre naturel qui n’est pas anodin Qui sans un peu d’amour flatté par le soleil N’aurait pu voir naître ce fabuleux jardin
**Épiphane surnom de divers dieux grecs bienfaisants…
J'ai adoré ton poème, dont les vers m'ont entraîné dans leur musique et leur grande beauté, consacrée à cette fleur, objet d'une poétique contemplation...
Un moment de grâce...
Merci.
A bientôt
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