C'est une âme qui vagabonde dans les vagues de mes souvenirs Perdue au creux d'un orage figé, Au milieu de ces vagues que même le vent ne fait frémir, Un orage de colère qui s'est immortalisé.
Je me suis imaginé que tout était éternel, Quand pour toi je n'étais que rebelle, Je t'ai fait rire sourire ou souffrir, De cette insouciance qui me faisait faillir, Mais sans réelle querelle.
Dans mon âme ton départ n'a laissé que rancœur Pour la première fois j'ai pleuré, pleuré par absence de douceur J'ai maudit le Seigneur pour cette perte qui ne laissait que malheur Quand la voie du cœur se mêle de stupeur, Je ne peux qu'empreindre mon âme d'un torrent de froideur.
Si le temps égrène mes heures à la recherche d'un souvenir, Toi tu l'utilisais pour faire de moi un homme, A la façon d'un compositeur qui ne suit que son métronome ! Ce souvenir me compte une symphonie composée de rires, Un concerto essaimé de joies et de plaisirs.
Je redeviens enfant je pousse un soupir, Je redeviens enfant je suis devenu Roi. Qu'un souvenir si intense me remplisse d'émoi, Fait briller mon cœur à la façon d'un saphir. D'une perle de rosée j'en extrais cet élixir.
L'espace d'un instant l'orage se remet en mouvement, Il s'affaiblit, s'estompe doucement. Ce qui n'est plus qu'un Alizé sous un soleil tombant, Murmure à mon cœur ce sentiment, Que tu es encore là... Maman !
Oublier la possibilité de cette déchirure, telle fut mon erreur Ton absence pèse dans nos cœurs...
Un bien douloureux poème où je retrouve quelques ressentis, quelques souvenirs , quelques brisures, et un grand chagrin...... Merci pour avoir écrit ce poème poignant, c'est beau aussi Bien amicalement ODE 31 - 17
Un bien douloureux poème où je retrouve quelques ressentis, quelques souvenirs , quelques brisures, et un grand chagrin...... Merci pour avoir écrit ce poème poignant, c'est beau aussi Bien amicalement ODE 31 - 17
Merci beaucoup ODE 31 - 17 Je suis heureux qu'il t'ai plut, je n'étais pas sûr de la section dans laquelle le publier. Triste ou amour, les deux sont possibles. J'espère ne pas blesser certains lecteur. Cordialement F.d
Un bien bel hommage à votre maman. Peut-être que bien trop souvent, notre tort est justement d'oublier que nous ne sommes que de passage, et qu'il sera de toute manière toujours bien trop court à notre goût... Un très joli murmure. A très bientôt, Bien amicalement,
FA
A tous ceux qui ont tendu la main à mon âme égarée sur les chemins du doute, je transmets l'amitié et le profond respect de l'ange aux poings serrés qui veille sur ma route.
j'ai eu besoin pour mieux m'imprégner de tes mots de faire deux lectures....la première pour découvrir, la seconde sachant à ce moment que tu évoquais ta maman, ce qui donne une autre force à l'ensemble. il est bon de pouvoir évacuer des souffrances intérieures, et je te comprends quand tu parles de l'absence pesante...je crois que beaucoup pourraient se retrouver dans ce dernier vers. c'est vrai que nos parents, les gens qui font notre famille ne seront pas éternels, mais il est plus difficile de le concevoir et de l'accepter... amitiés sincères à toi. pyc.
pyc, Vitalic, Merci de vos mots, il s'agissait d'un hommage pour son anniversaire à titre posthume. Mais cela fait du bien d'exhumer ses sentiments et ses tristesses. Merci encore... Amitiés F.d
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