Dans ton œil bleu brûle la flamme De la colère contre la guerre, contre ton corps et du sang qu'il réclame Rage, que j’essaye désespérément de décrire du bout de mon calame Ces vers que j’écris, seul le nom les relie à ceux d’un épithalame
Dans tes yeux bleus un éclair d’orage Suite à l’averse non versée, pourtant homme sans souci de maquillage Ce désenchantement, sa description ne tiendrait pas sur une page Tu as su être fort et ne pas changer ta profonde tristesse en rage
Je n'avais pas vu que tu portais des chaînes À trop vouloir te regarder, J'en oubliais les miennes On rêvait de Venise et de liberté J'aimerais quand même te dire Tout ce que j´ai pu écrire C'est ton sourire qui me l´a dicté.
D'avoir voulu vivre avec moi T'as gâché quatre ans de ta vie Quatre ans suspendus à ta croix A veiller sur mes insomnies Pourtant toi tu as tout donné Et tout le meilleur de toi-même A moi qui ai tout su gardé Toujours repliée sur moi-même
T’étais mon seul véritable amour Tu m’as trouvée quand mon cœur était en trop plein de crash aériens Tu étais là quand tout devenait cadavéreux dans un hasard aqueux Grâce à toi et à ta musique tout était devenue cénesthésique
Tu étais mon premier éternel amour T’as mis de l’ordre dans mon capharnaüm souterrain inter-crânien Tu m’as sorti des méandres poussiéreux d’un océan visqueux Ton étreinte était pour moi un analgésique camé aux narcotiques
Toi tu essayais de comprendre Ce que mes poèmes voulaient dire Agenouillée dans l'existence Tu m'encourageais à écrire Mais moi je restais hermétique Indifférente à tes envies À mettre sa vie en musique On en oublie parfois de vivre
Mais puisqu'on va vivre à jamais tous les deux Puisqu'on est fou, puisqu'on est seul Puisqu'ils sont si nombreux Même si la morale parle pour eux Il est quand même temps de te dire Tout ce que j'ai pu écrire Je l'ai puisé à l´encre de tes yeux.
À ma droite il y a toi, mon grand amour À ma gauche il y a toi qui sera là, toujours À ma droite il y a toi qui doucement m’étreins À ma gauche il y a toi qui me tiens la main
À ma droite il y a toi, mon enfer À ma gauche il y a toi, grand frère
Ode aux deux hommes de ma vie Mon frère, éternel ange gardien Mon homme, mon immortel péché
Couplet taille normale Francis Cabrel "L'encre de tes yeux" et Hubert-Félix Thiefaine "Je t'en remet au vent" légèrement modifiés.
Prends une feuille de papier, froisses-la, défroisses-la et essayes de l’aplanir. Y arrives-tu? A méditer.
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