Ô toi délicieuse mignonnette ! Viens dans mon lit de grand poète, ma tête est blanche mais j'ai queue verte ! Oh pardon ! Ma langue a fourché...
Les mouches s'attrapent pas au vinaigre. Je voulais dire sois mon maître, je serai dévoué à tes atours tant que te seront doux les jours
Tant que durera ta jeunesse tu peux compter sur mes caresses Tant que tes seins seront petits oiseaux tu seras ma loi et mon credo
La nature, dans ses largesses, ne cesse de nous indiquer, que les contraires se complètent. Et c'est bien grande félicité, de suivre de son cœur les promesses
Du coup j'aimerais bien engager, avec toi ma jolie déesse, une série de pas de deux qui nous mèneraient jusqu'aux cieux
Mon demi-siècle et ta vingtaine c'est vraiment une bien belle aubaine Je te dédierai des poèmes et cela, belle, n'est-ce pas l'éden ?
Grâce à moi et mon grand talent ta beauté transcendera le temps Une jolie miette d’éternité que j' t'aurai ainsi accordée
Je serai Vent sur tes collines Brume à tes mers opalines Lave qui dévale tes flancs La sève de ton firmament
Sois le coussin de mes rêveries l’écrin de tout c'qui me réjouit Certes je suis un peu décati, mais avouez que c'est bien dit !
J'veux me sentir vivant encor par la magie de ton aurore, car si la gloire est belle maîtresse, trop éthérée est son ivresse
Ô mon aimée vous êtes trop belle ! Tu es vraiment une douce abeille Je bois le miel, tu es ma reine et s'ensommeillent mes grandes peines
Ma jolie fleur, mon hirondelle, à la gloire de l'amour charnel laisse-moi tisser une ritournelle car tes ambitions sont bien vaines
Écoute ! Sombre et désespéré, le chant des années qui succombent. A elles se plient nos volontés et elles nous mènent tous à la tombe
La beauté est si éphémère qu'il te faut bien en profiter un jour c'est sûr, tu vas faner tout cela ne saurait durer
Donc il nous faut dès à présent bien nous aimer, c'est le secret et de tes fleurs juste écloses laisse-moi m'enivrer du rose
Je suis poète et goujat mais certainement pas idiot Tu n'liras donc pas sous mes mots que ma flamme un jour s’éteindra
Moi je préfère te raconter que le temps aux chairs est cruel, mais qu`l’Amour, lui, est éternel... Cette leçon vaut bien un baiser !
Merci bcp Chlamys de votre arrêt sous mes mots En fait je pensais bcp à Ronsard, et un peu à Hugo en écrivant ces mots ^^ Mais comparer ce texte à La Fontaine, merci bcp... j'aime bcp bcp son oeuvre, et apprécie son importance, entre autres, pour la connaissance des écrits d’Ésope ! Au plaisir de vs lire,
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