La pluie s'écrase sur le toit de ma conscience Comme d'antan tes lèvres, sur mon effervescence Et du souvenir qui jaillit du torrent bleu Meurtries sont nos âmes l'on dira de nous deux.
J'entends à nouveau le clapotis de tes pas Dans l'eau d'un novembre qui semait son trépas Et même si parfois les plaies pansent le vent, Il me pense l'écho de ta peau bien souvent.
L'on dira même que ces gouttes trop glaciales Ont tout fané mon bien et tout fleuri ton mal Délavant nos lambeaux en épine et absinthe, Déchirant nos beaux corps dans leurs longues étreintes.
Boomerang est l'écho des pluies couleur poison Étiolant dans leur fiole, nos rires et nos saisons ; Il faisait si froid dans tes bras doux de candeur Qui murmuraient déjà à leur geôle un ailleurs.
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