Avare instant où l'oubli s'éternise Où la sérénité s'étale féconde Douce poignée de main longuement promise Et qui du coeur ne retient qu'une seconde
Du sablier brisé de nos destins En fuite, patiente, je compte chaque grain Recomposant en vain incessamment Je rêve jusqu'à nos moindres balbutiements
Vois, j'érige en artifice le sourire Calme et satisfait de ce sombre adieu Qu'il me faut pourtant à regret te dire Peut-être ne peux-tu lire aux fond des yeux?
C'est le premier poème que j'ai écrit en langue française il y a de ça bien des années à une époque où l'internet n'existait pas encore et où je n'aurais jamais songé à le publier.
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