Il y a bien des jours, des moments, des instants, Où toute la tristesse du monde s’exprime, Dans des attitudes, des regards angoissants, Perdus, hagards, sans cause légitime.
Je les ai croisées, toutes ces âmes en détresse, En percevant tout leur mal être omniprésent, Se laissant bercer par le métro, sans tendresse, Souvent comprimées, dans des tramways étouffants.
Le train de la vie semble mener nulle part, Ils sont acteurs d’une routine qui les mine, Vers une spirale infernale, sans égard, Pour leur abnégation, en jouant les victimes.
Combien seront-ils à larguer au vent les voiles ? Liberté Chérie, je crie ton nom, espérant, Une rébellion, en dessinant sur la toile, De leur rêve… Une vie meilleure pour leurs enfants.
Faîtes que vos rêves dévorent votre vie, avant que votre vie ne dévore vos rêves !
Fausses victimes et zombies de la vie, aurions-nous la clef de nos pré-tombeaux, prisons existentielles ? Une belle ouverture à la réflexion sur le sens de nos vies, et notre responsabilité à y laisser éclore ou clore nos rêves les plus profonds. J'ai beaucoup aimé la justesse de votre propos et son expression. Bravo à vous
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