Et, encore une fois, j'ai fait tomber mon cœur. Pris dans la mer du temps, le roulis de l'erreur Le suçait vers le fond, du carcan de sa houle. Sa coque de cristal, baladée des courants, Luttait tant bien que mal, contre les vents puissants. Qui formaient les barreaux de cette prison saoule !
Dans cette nuit sans yeux, les étoiles du ciel, Silencieusement, penchées comme un autel Religieusement, jetaient un froid sourire: "Si tu dois couler, coule enfant des noirs minuits Que tu vives ou meurs, est-ce l'un de nos soucis? Depuis nos univers, nous, ne savons que rire"
Alors, abandonné, même par la mort, seul Dans cette nuit sans voix, je dis à mon linceul: "Alors je disparais, vous n´en avez que faire Eh bien donc je vivrai pour vous montrer vos torts, Je ne suis pas qu´un souffle où l´haleine des sorts, Inspire comme un cierge au bout de sa prière!"
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