J’ai pris mes mains, Entre deux larmes. J’ai pris mes mains, Entre mes mains. Douloureusement pavées, Meurtries, souvent pleurant A veines ouvertes De trop avoir usé du temps. Souvent brûlées et déformées Parce qu’il est là! Ce foutu temps.
Le tic tac Re tic tac De l’aiguille meurtrière Qui vient rythmer la frappe, Du marteau sur l’enclume. Des perles de sang, sueur S’écoulent indiscrètes, De mes mains douleurs. Pourront-elles encore, Te rendre tes caresses, Te retourner douceur Pourront-elles folâtrer Dans tes cheveux blondeurs.
J’ai pris mes mains meurtries, Douloureusement pavées, J’ai pris ta main, Tendue vers elles, Je l’ai porté tout près Du coeur Et j’ai pleuré.
une très belle lecture...ce poème,je le trouve assez original et en plus j ai appris un mot: "folâtrer". non,honnetement, j ai apprécié cette lecture. amicalement. pyc.
Guido je te remercie pour la nomination qui me va droit au coeur d'autant plus que, comme ancien tôlier chaudronnier, je peux te dire, que j'avais les mains souvent meurtris, et comme j'aimai écrire, il m'arrivait même pour ne pas oublier un mot , une phrase, d'écrire à la pointe à tracer sur une feuille de tôle mais ça c'était hier...
Un poème bouleversant par sa simplicité chaude, tendre, meurtri par ce temps indifférent!! Tes mains parlent de vie, d'offrandes. Et ce geste à la fin du poème , cette petite main féminine que tu saisis tendrement pour la cacher près de ton cœur, cette petite main qui ne voit pas les cicatrices du temps et qui t'aime tout simplement parce qu'elle voit ton âme C'est mon ressenti en te lisant. Peut-être que j'ai faux? merci pour cette belle lecture ... Amicalement
Martine
Un grand voyage commence toujours par un...premier pas
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