Ton visage est une carte de souhait tes mains une église
(J'aurai aimé rouler dans la même voiture que toi) Se rappeler des ballades folk et des abus de bières possibles Quand revient l'odeur de ces cheveux, je redeviens un drôle d'enfant
Nos nudités sont comme de petites étoiles filantes, elles passent et s'oublient si rapidement.
J'aurai aimé être ce genre de voyageur Qui arrive au bon moment Par la bonne porte de la ville. J'arrive toujours trop tard quand les lumières s'éteignent Et qu'il ne reste plus que des publicités dévorées par la circulation.
Mais pourtant j'appréhende l'aurore elle et sa lumière qui aveugle qui éclaire tout et qui aveugle qui paralyse les membres mieux qu'une longue chute.
et nos bras seront là comme des piliers pour nous soutenir, pour nous retenir lors de la chute du jour lors de l'aboutissement des nuits par trop de fois remâchées créées de toutes pièces par nos mains liées les tiennes dans ton dos et les miennes derrière le panneau de circulation.
Sûrement que j'aimerais pouvoir retirer cette armure que je ne possède même pas Et exécuter ou abandonner le trop plein de désir.
A chaque seconde le même mirage de frôlement Et les mêmes lèvres sèches d'avoir trop aimé en silence Le corps détourné Faisant semblant d'agir et de vivre autre chose Par peur de Juste par peur...
Pause.
Anonymat des sens. Anonymat d'une musique sortant d'un speaker déconfit. Déconfiture et anonymat des sens
Fragments d'érotisme malade Lâchement encouragé par les voyages et les jambes des filles Tout ça me laisse tordu comme une statue d'argile
J'imagine quelqu'un qui ferait de la peinture et qui se retournerait vers moi en souriant. Une peinture à chaque nuit Et qui ensuite me tendrait son pinceau, m'encourageant à rejoindre le mouvement Là je dirais "et si j'abîme trop, et si je salis?" Mais la personne ne veut pas entendre ça Et me tend la main Pour que je la rejoigne.
nicotine, chut, ne parlons pas. la lune était jaune sur tes souliers rouge.
je t'aime. je suis béa de tes cheveux. de tes pas de ballerine me font pleurer sur sigur ros, ses bottes en caoutchouc.
vous me faites plaisir a boire sous les ponts.
(Là-haut l'absence entière et le bleu charbonnant.) Par le jour se levaient des géants tristes, un violon en carton-pâte sous le rêve. (Fernand O. -Le Soleil sous la mort)
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.