Te voilà maintenant Dans ce rire infernal, Que le monde porte En masque.
Te voilà toute nue Au risque de nous plaire Toute en grâce Et fragile beauté.
Te voilà, toi ! Mon innocence Ma pureté Ma vie, mon Bébé Qui pleure, qui sourit Et dit oui à la vie.
A mes mains encore noires, De poussière métallique Où se mêlent blessures Et meurtrissures N’osent, si petite A peine te toucher.
Te voilà petite chair Avec ta vérité. Je reste admiratif Devant toi petit ange, Enfant de notre Amour Qui, malgré le vacarme... Est quand même venue. Dans ce monde de souffrance, Qui s’affronte dans l’absurde. Qui s’étonne de souffrir Et qui ne comprend pas.
Si je n’ai plus de larmes, Pour avoir trop pleuré, Rien ne peut m’empêcher, Pour que tu n’aies pas froid, De réchauffer ton coeur, te couvrir du regard.
Et si j’ose maintenant Après hésitation, Tout doucement te prendre Pour être plus près de toi. Je pourrai enfin faire Pour ma douce, Ma rebelle. Pour toi seule De mes bras un berceau.
"je pourrai enfin faire (...)de mes bras un berceau." c'est très émouvant, écrire semble être pour vous un "besoin irrépressible" comme le dit si bien Rilke, les mots coulent sous votre plume, et se déversent sur le papier avec tendresse, encore merci cocoetcoco
Quelle belle déclaration d'amour à ta fille... J'avais été très touchée par le poème A mon fils Paul de Sans Nom, je le suis tout autant par celui-ci...
Ton texte est vraiment superbe. Amicalement, Roseds
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