Pourquoi tes yeux sont rouges, et ton visage si pâle ? Pas un cil ne bouge, tu es blanche comme ton châle. Assise là, dans un coin, près du feu qui s’éteint, Ton regard est bien loin... Sans regarder tes mains, Qui comme les doigts des fées, tricotent maille après maille, Les heures et les années, qui doucement s’émaillent.
Un joyau, une perle, de l’écrin de tes yeux, Sur ton doux visage frêle, glissent comme un doux aveu Sur ces années passées, naît l’ombre d’un visage Qu’elle ne peut effacer, qu’elle a pris en otage.
La vie reprend son cours, elle revoit ses enfants. Toute sa vie, ses amours quand ils l’appellent Maman.
Regarde ! ils sont tous là, ils t’aiment tant petite Mère Tes fils, une armada dont tu peux être fière. Ton visage est moins pâle, et moins rouges sont tes yeux Mais qui chante dans la salle? est ce toi petit vieux ?
Viens, rapprocher ton cœur, pour réchauffer le sien. Ne comptez plus les heures, ce jour là viendra bien. Tes yeux reprennent vie, enfin tu nous regardes. Ton visage nous sourit et tu dis « Dieu vous garde »
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