Dans le fond de mes cauchemars il y a mes larmes qui pourrissent, mes rêves suspendus à des nœuds qui coulissent. Il y a des poubelles enflammées ou gisent des souvenirs qui ne veulent pas brûler. Cela avait de toute manière commencé comme ça. Un tremblement, un fracas, une perte dangereuse de conscience. On flâne, puis on se fane.
Alors sur terre, sur l’eau, dans le ciel ou sur la lune savez-vous de quoi l’on meurt ? De quoi l’on suffoque?
On crève de solitude, de solitude d’abord et puis d’amour ensuite... J’ai le cœur au bord du vide, Les yeux crevés sur mes rêves pendus. J’avais dessiné mon amour, sous une marguerite folle aux pétales éclatants avec des fleurs, des nattes et même des fées.
Mais voilà je suis comme tout le monde, ordinaire, triste, moche, et avec tellement d’illusions que je fais un trou dans la croute terrestre chaque fois que je rêve de toi. Et j’ai comme tout le monde un ciel immense ou Viennent s’entrechoquer mes rêves.
Donne-moi un stylo et une carte du monde et je te dessinerais ce qui se raconte avec le cœur. Je voudrais me réveiller du plafond qui me nargue. Je reconnais si bien ton visage.
je redoutais la vie, mais voilà qu’il me faut pour briser le silence espérer à défaut que la solitude et l’ennui daigne encore Venir s’y repaître.
Travailler le rêve est un travail qui prend du cœur et lorsque l’on a du cœur c’est à lui de payer. Et cette violence dans mon corps la sens-tu ? Ces coups de crosse que j’inflige à mon cœur ces coups de talons dans les artères de mes pulsions ravageuses. De mes coups de sang incessants...
Ton abandon et comme un glaive planté dans mon thorax et d’immortel. J’ai perdu mon cœur et si je n’ai plus de mots te souviendras tu encore de moi ? Tu es partie et mes mots t’ont tout simplement suivi. Et pour t’aimer encore, je cherche à cœur perdu un paradis enfouis au fin fond de moi, là où rien ne se perd ni ne fane, là où rien ne disparaît jamais vraiment.
Je voulais sortir de ton ombre. Mais quand j’en suis sorti il n’y avait plus de soleil, plus le moindre rayon. Je voulais te protéger et quand je me suis approché pour le faire, il n’y avait aucun danger. Plus aucun. A pars moi et mes armes. Je ne suis que moi. Et si cela ne suffit pas alors tant pis. C’est vrai tu as souffert et avec toi je souffrais. C’est vrai que tu ne comprenais pas. Mais comprenais je vraiment tout Moi même Y a t’il quelque chose entre nous qui doivent être compris, réellement ? Donne moi un de tes mots, j’ai patienter une éternité déjà. |