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: Privilège Membre depuis
: 11 juillet 2010 Dernière connexion : 23 juil 2022 à 17:06
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Informations générales
Nom : éric (paul) Andrieu Sexe : Masculin Lieu : Mounpêiê en Lengadòc Profession : Trobaire e Trobador, Pintor e Pintorlaire
Autres informations
Film préféré : Ma vie Style musical préféré
: Flamenco, musique arabo-andalouse, Symphonic Black Metal, Death Metal, Metal Ecrivain ou poète préféré
: Ferrat, Baudelaire, Louise Labé, la Pléiade, Colette, Senghor, Bachelard, Kant Personnage de bande dessiné préféré
: Les personnages d'Animation 3D, Rabelais, Cervantes & Diderot.
Passe-temps
un Recueil de Sonnets : « Fragments sauvés des ruines de mon esprit ».
« A quoi bon mettre en règles l'Art Poétique : aux hommes de génie elles sont inutiles, aux autres plus encore » (?).
Peinture au Pastel (propriété exclusive de l'artiste), peinture à Huile et Aquarelle digitales destinées à l'impression d'Art : « Absolute Arts ».
Son histoire
Occitan (Lengadocian, Monpêiêren, Cevenòl e Camargués), Catalan (Valencian), Andalós e Maure. Provençau de Còr...
Lengadòc
. Montpellier (prononcé Mounpêiê) ~ lo mèu vilatge : Mounpeilat ; autre nom : lo Clapàs (lou clapass). Monpeilat, prononcé MounpêiaT, signifie : Mont fermé à clé ~ prononcé à tort MonpélaT, veut dire : Mont Pelé. . la Camarga ~ « Perarolum », un petit tas de pierres : « petite porte d'Or de la Camargue » entre l'estanh de l'Òrt et lo Mejan, que la mythologie surnomme « le Chaudron ». . la Cevena ~ la Losera e lo Givaudan, entre las Cevenas e los Grands Causses.
Catalonha (Catalunya)
. Barcelona (pron. Bèrsèlonè), País catala. . Alcalà de Xivert, Castellón de la Plana, País valencia.
Projets futurs
« Aquèu d'aquí tau seguèt, serà per jà » ~ « Celui-là même qui est ce qu'il était, sera toujours ce qu'il est ».
Mon rêve ?
. Une maison de gardian en Camargue, . Un mas provençal dans les Calanques, . Un mas cévenol de schiste et d'ardoise dans le Massif de l'Aigoual.
Autre
J'aime
en Lengadòc de la Camarga
. Nos taureaux, noirs comme de l'encre, nos chevaux, blancs de lune, nos flamants, roses comme le tamaris et la saladelle. . La sansouire, les enganes et la malaigue, le négalfol et sa partègue, les faïsses et les roubines. . Les tempêtes d'automne, la brume, les embruns, le crachin et la bruine. . Les solitudes sonores.
Maux d’humeur, mots d'humour : « Discuter, en ces temps de fêtes, de l’origine d’un nom de lieu c’est toujours comme mettre de l’huile sur le feu ou mettre les doigts dans une prise : ça crépite et ça fait des étincelles... Il vaut bien mieux garder la tête froide, écrire, puis soumettre à la lecture »...
Pérols : Etymo... logique !
Pérols( Hérault (34), Languedoc-Roussillon, France.
- Perairolum : 804, Cartulaire de l’Abbaye de Gellone. - Peroles : 1130, Cartulaire de l’Abbaye de Maguelonne. - Perols : 1164, idem. - Peyrolis vel Peroles : 1333, Statut ecclésiastique de Maguelonne (vel = ou bien).
« perairolum »
La première chose que l’on peut noter, dans ce latin médiéval, est la présence déjà romane du « i » qui correspond à une métathèse courante par déplacement avant la consonne qu’elle suit originellement. Cela a le mérite d’enlever toute ambiguïté en permettant de reconnaître le mot non augmenté de son diminutif.
C’est aussi un phénomène d’euphonie permettant, en outre, ici, d’atténuer, dans la prononciation, la dureté des deux « r» consécutifs. Dans nos dialectes d’aujourd’hui, le second « r » serait rendu par un son qui voisine le son « d » ou serait supprimé de la prononciation par assimilation (tout comme « l »).) s’il était suivi de la diphtongue « ié » qui réduit habituellement la finale « arium ».
Nous obtenons donc la forme diminutive reconstituée « perarolum »
« pera » est une forme du latin vulgaire pour la forme classique « petra ». Suite à la chute commune du « t » devant « r » sur la seconde syllabe. En passant dans un pur roman ce « t » est restauré par mutation en « i », aussi notée « y » (normalisation de la langue) et donne nos formes en « pèir-, peyr- »...
...qu'il ne pas confondre avec les formes en « péir-, peyr- » altération tout aussi commune de « pair-, payr- » : c’est toute la différence entre les sons « è » et « é » dans nos diphtongues notées « èi » et « ei ». Ne confondons plus « pèyrolis » avec « payrolis, péyrolis » diminutif métaphorique dérivé de « paire » qui désigne des « chaudrons », au sens de la marmite principale du foyer...
- « pera(i)rolum » est donc un diminutif de « perarium » issu de la forme classique « petrarium » dérivée de « petra ». - « perol », selon le critérium phonétique et l’usage courant, est la réduction syncopée (par suppression) de « pera(i)rolum » : chute de la consonne de la seconde syllabe et de sa vocale, tout comme de sa vocale terminale. - « peroles » : « es » est la marque d’un pluriel (graphiquement, le « e » de « es » correspond à la prononciation « è » habituelle du « i » de « is » à cette époque, le « s » ne se prononçant déjà plus..
le Sens et la Raison
- « pe(t)rarium », lapidum acervus : pile, tas, amas, grande quantité, de pierres. De « pe(t)ra» : pierre de carrière, pierre façonnée, pierre taillée, pierre destinée à la construction.
- « perarolum » : désigne donc un petit empilement, un petit entassement de pierres.
« Au 9ème siècle, il s’agissait, tout simplement, de petits empilements de pierres qui, disposés le long des anciennes voies et chemins, signalaient les limites territoriales d’un village ou de propriétés terriennes ; d’autres, sans doute, fournissaient des indications de route aux voyageurs. Rien d'autre qu'une pratique ancestrale qui remonte à la nuit des temps »...
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