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LPDP :: Profil de Idou |
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Idou
Poèmes : 189
Commentaires : 3746
Connexions : 3185
Pages consultées : 65096
Type de compte : Régulier
Membre depuis : 1er octobre 2008
Dernière connexion : il y a 4 ans
Cet utilisateur est présentement hors ligne.
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Informations générales
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Sexe : Féminin 
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Autres informations
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Écrivain ou poète préféré : mon majnun à moi ...
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Passe-temps |
vous lire ....
AIMER ... même sans échos ...
L'amoureuse (1921 par Paul Eluard) Elle est debout sur mes paupières Et ses cheveux sont dans les miens, Elle a la forme de mes mains, Elle a la couleur de mes yeux, Elle s'engloutit dans mon ombre Comme une pierre sur le ciel.
Elle a toujours les yeux ouverts Et ne me laisse pas dormir. Ses rêves en pleine lumière Font s'évaporer les soleils, Me font rire, pleurer et rire, Parler sans avoir rien à dire.
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Son histoire |
le passé est peu important ... je cherche l'avenir dans ma lumière !! *************************************************************************
Blessé d'une plaie inhumaine - DESPORTES
Blessé d'une plaie inhumaine, Loin de tout espoir de secours, Je m'avance à ma mort prochaine, Plus chargé d'ennuis que de jours.
Celle qui me brûle en sa glace, Mon doux fiel, mon mal et mon bien, Voyant ma mort peinte en ma face, Feint hélas ! n'y connaître rien.
Comme un roc à l'onde marine Elle est dure aux flots de mes pleurs : Et clôt, de peur d'être bénine, L'oreille au son de mes douleurs
D'autant qu'elle poursuit ma vie, D'ennuis mon service payant, Je la dirai mon ennemie, Mais je l'adore en me hayant.
Las ! que ne me puis-je distraire, Çonnaissant mon mal, de la voir ? Ô ciel rigoureux et contraire ! C'est toi qui contrains mon vouloir,
Ainsi qu'au clair d'une chandelle Le gai papillon voletant, Va grillant le bout de son aile, Et perd la vie en s'ébattant :
Ainsi le désir qui m'affole, Trompé d'un rayon gracieux, Fait hélas ! qu'aveugle je vole Au feu meurtrier de vos beaux yeux.
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Autre |
François Tristan L'HERMITE (1601-1655)
Consolation à Idalie sur la mort d'un parent
Puisque votre Parent ne s'est peu dispensé De servir de victime au Démon de la guerre : C'est, ô belle Idalie, une erreur de penser Que les plus beaux Lauriers soient exempts du tonnerre.
Si la Mort connaissait le prix de la valeur Ou se laissait surprendre aux plus aimables charmes, Sans doute que Daphnis garanti du malheur, En conservant sa vie, eût épargné vos larmes.
Mais la Parque sujette à la Fatalité, Ayant les yeux bandés et l'oreille fermée, Ne sait pas discerner les traits de la Beauté, Et n'entend point le bruit que fait la Renommée.
Alexandre n'est plus, lui dont Mars fut jaloux, César est dans la tombe aussi bien qu'un infâme : Et la noble Camille aimable comme vous, Est au fond du cercueil ainsi qu'une autre femme.
Bien que vous méritiez des devoirs si constants, Et que vous paraissiez si charmante et si sage, On ne vous verra plus avant qu'il soit cent ans, Si ce n'est dans mes vers qui vivront davantage.
Par un ordre éternel qu'on voit en l'univers Les plus dignes objets sont frêles comme verre, Et le Ciel embelli de tant d'Astres divers Dérobe tous les jours des Astres à la Terre.
Sitôt que notre esprit raisonne tant soit peu En l'Avril de nos ans, en l'âge le plus tendre, Nous rencontrons l'Amour qui met nos coeurs en feu, Puis nous trouvons la Mort qui met nos corps en cendre.
Le Temps qui, sans repos, va d'un pas si léger, Emporte avecque lui toutes les belles choses : C'est pour nous avertir de le bien ménager Et faire des bouquets en la saison des roses.
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