Pour ceux et celles qui suivent ma saga judiciaire et les procédures entreprises continuellement dans ce sens par mon « ex » pour obtenir la garde des enfants jusqu’en allant même à m’accuser au criminel, vous devez savoir, comme je l’ai rapporté dans mon précédent Journal (« saga judiciaire (nouvelles)) », qu’au sujet du nouveau conjoint de mon « ex », ce dernier a été déclaré « coupable » et que ma fille a gagné (verdict donné par le juge le 6 mai dernier. Comme j’ai toujours pris la défense de ma fille dans cette cause (et mon « ex » a toujours préféré se tenir debout derrière son « chum », i.e. son conjoint même accusé), elle en est ressortie très « frustrée » et non contente de la tournure des événements puisque malgré la condamnation de son mec, jamais elle n’est revenue vers ma fille pour lui dire qu’elle s’était trompée et qu’elle ne voulait plus rien savoir de lui (de son « mec » en question). Au contraire, comme je l’ai rapporté dans mon dernier journal (« saga judiciaire » (nouvelles)), elle s’est tenue avec et continue à prendre pour sa cause à lui au détriment de mes enfants, car Caroline (la sœur de ma fille qui été abusé sexuellement par le conjoint de mon « ex », celui qui a été reconnu coupable de ces faits justement et dont je parle ici.) m’a averti dernièrement lors de ma semaine de garde (car j’en ai la garde partagée) suivant la déclaration de culpabilité du type en question, soit le 6 mai comme déjà mentionné, qu’elle avait passé une semaine terrible chez sa mère qui n’avait pas arrêté de « l’engueuler », ce qui ne m’étonne guère vu le ressentiment que mon « ex » doit éprouver à mon égard suite à la condamnation de son conjoint. Que cela l’amène (mon « ex ») à déverser son fiel ou sa rage contre ses enfants, ça ne m’étonne guère… Caroline, je crois, fera le bon choix si cela vient à tourner trop mal par rapport à sa mère, à savoir venir chez moi à plein temps comme mon autre fille l’a fait quand ce fut le temps.
Maintenant, il faut savoir que suite aux accusations de mon « ex » portées au criminel, je n’avais comme conditions spécifiques de ne pas me trouver à sa présence ni dans un lieu où je saurais qu’elle pourrait se trouver. Ceci m’a causé des problèmes particulier dans la cause de ma fille contre le conjoint de mon « ex » en rapport avec la cause d’agression sexuelle, car même si c’était pour ma fille, je ne pouvais pas y être, au tribunal, pendant le procès et ma fille a donc dû se défendre, seule, alors qu’il y avait le père de mon « ex », elle-même, et son conjoint accusé. Pendant ce temps, dans la salle du tribunal, ma fille était seule et même son père ne pouvait être là pour la soutenir.
Le 4 mai, « écoeuré », j’ai pris pas le taureau par les cornes et j’ai demandé une audience à la Cour pour pouvoir faire modifier mes conditions en ce qui concerne les procédures judiciaires entamées par ma fille contre le conjoint de mon « ex » afin de pouvoir la soutenir dans ces épreuves. On m’a accordé l’audience pour m’expliquer devant le juge à ce sujet, mais le 6 mai, date à laquelle ma fille retournait en cours au sujet du procès du conjoint de mon « ex », coïncidence ? Peu importe, j’avais l’autorisation d’aller au palais de justice pour ma demande et en même temps d’être là pour ma fille pour sa cause à elle, en attendant.
Connaissant mon « ex », je fus avisé (au Québec, on dit « wise », ex. je fus « wise ») de demander une copie de mon autorisation à être en Cour le 6 mai dernier*, car le 25 avril, soit hier après-midi, vers les 14h.15 de l’après-midi, j’ai reçu la visite de policiers qui venaient m’arrêter suite à une plainte de mon « ex ». Ça sonne à la porte et à l’intercom, j’entends :
-Monsieur … »
-Oui, c’est moi »
-Police, voulez-vous nous faire monter ? »
J’ouvre la porte de l’immeuble par le bouton de mon intercom et deux policiers (ont une femme) viennent me dire que j’étais en état d’arrestation suite à une plainte de mon « ex » et que je devais les suivre pour aller au poste, genre :
-Vous savez pourquoi on est ici ?
-Non, mais je me doute que c’est par rapport à mon « ex » naturellement.
-Elle a porté plainte et on doit vous amener pour vous conduire au poste et vous écrouez par la suite.
Ce n’était guère enthousiasment de savoir qu’au poste de police, on allait vous mettre en cellule, mais que pouvais-je faire d’autre que les suivre ? Heureusement, ils m’ont permis de me préparer et avertir une voisine pour ma fille lorsqu‘elle reviendra de l’école. Mais, c’est le cœur gros et ulcéré que j’ai accompagné les policiers au poste, heureusement, ils ne m’ont passé les menottes non plus.
Au poste, j’étais à bout de patience, je n’en revenais pas que mon « ex » est portée une nouvelle plainte pour bris de condition alors que je ne me souvenais pas de m’être entretenue avec depuis des mois, soit même presqu’un an ! Avant même d’avoir à recourir à mon avocat, j’ai demandé aux policiers en quoi consistait ces nouvelles accusations de mon « ex » ou plainte et les dates. Cela remontait aux alentours du 11 mai où madame apparemment (à ce que j’ai compris) s’était rendu à la police dans le but de porter plainte au sujet de mes conditions, à savoir que j’avais tenté, je crois, par l’intermédiaire de ma fille et de son bulletin de note de communiquer avec elle et cela en contradiction avec mes conditions d’ordonnance de Cour en attendant mon procès (le 16 juin qui vient) et que je me trouvais en sa présence le 6 mai dernier au palais de justice contrairement au mêmes conditions et quelques autres allégations du genre. Là, j’étais à bout de patience et j’ai dit aux policiers qui se trouvaient là :
-Non, mais vous rendez-vous compte qu’on a 3 enfants et qu’une de mes filles est en garde partagée entre moi et mon « ex » et que les deux autres sont partagés dans une garde exclusive pour mon fils chez mon « ex » et moi, pour ma plus vieille, chez moi et que je n’ai pas le choix de lui transmettre des informations ! Vous venez me dire que vous m’arrêtez pour un bulletin de note (avec un mot écrit par ma fille pour expliquer quelques notes de son bulletin à sa mère !) en disant que j’ai tenté de communiquer avec elle, ça n’a aucun sens !!
Réponse évasive des policiers**, genre : « oui, mais vous savez qu’on a pas le choix, ce sont les procédures habituelle, votre « ex » s’est plaint.
-Oui, mais si on m’arrête pour des « niaiseries » ou qu’elle porte plainte pour ça, vous trouvez pas que ça commence à faire, là ? De toute façon, repris-je, j’ai un jugement de cour au civil qui dit qu’on a le droit de communiquer par rapport aux enfants, seulement, et un bulletin de notes, avec un mot de ma fille pour sa mère sur son bulletin, c’est pas pour les enfants ça ?
En plus j’ai une copie de Cour de ce jugement au civil, ici même, dans mon sac (que j’avais eu la grande sagesse d’apporter avec moi quand ils étaient venus m’arrêter chez moi, car il contient des documents légaux et au besoin, des papiers pour la Cour) que je leur ai balancé sur la table en disant que selon ce jugement de Cour, j’avais même le droit d’appeler au téléphone mon « ex » (même si je ne le faisais plus depuis longtemps à propos des enfants) comme d’écrire à leur sujet, ce que j’évitais de faire le plus possible. Mais, avec 3 enfants, continuai-je à leur adresse, comme je fais ? J’ai un jugement au civil qui que je peux et au autre au criminel qui dit que je peux pas m’adresser à elle même par un intermédiaire, donc que ma fille ne peut lui remettre son bulletin de notes de l ‘école avec un mot à sa mère ? Et quand je communique pas avec madame d’une certaine manière à propos des enfants (pour empêcher qu’elle porte plainte que j’ai tenté d’entrer en communication avec elle, elle se plaint au civil, au tribunal, que je ne lui envoie pas l’information à propos des enfants, qu’est-ce que vous voulez que je fasse ??
J’étais « écoeuré » et je devais vraiment avoir l’air convaincant car quelqu’un des policiers (un des deux qui venaient d’entrer dans la pièce -mais qui se trouvaient auparavant à l’extérieur de la pièce et mais qui m’avait entendu de là) me dit :
-Ouais, je comprends votre dilemme, mais c’est au juge qui faudra expliquer ça.
-Ça veut donc dire que quiconque vient faire une plainte (même à répétition comme dans le cas de mon « ex »), vous l’arrêter ? Ça n’a plus de sens… Pensez-y une plainte pour un bulletin de notes !***
Pendant tout ce temps, un des policiers était ressorti, car il ne retrouvait pas mon dossier au complet à ce sujet et il a fallu attendre plusieurs minutes et entre-temps un autre policier m’expliquait qu’il y avait autre chose dans la plainte mais qu’il n’avait pas encore tout le dossier en main, mais que cela était en rapport avec le fait de s’être trouvé en sa présence. Comme selon le policier tel qu’il me l’avait dit lui-même auparavant, la plainte de mon « ex » datait du 11, je ne pouvais voir que les événements du 6 mai, le fait d’avoir été en Cour, contrairement à mes conditions, mais comme j’y avais été pour autre chose que seulement la cause de ma fille vs son « ex », mais également pour un changement de condition (avec l’autorisation de la Cour en poche) tel que le stipulait le document, je me doutais que c’était à ça que mon « ex » faisait probablement allusion. Aussi, avant que l’autre policier revienne avec le dossier complet, j’explique aux policiers :
-Et l’autre chose dont vous parlez, c’est sans doute le fait de m’être trouvé en sa présence un 6 mai au palais de justice ?
-Je n’ai pas encore tout le dossier en main…
-J’m’en balance, mais voici toutefois un autre document du palais de justice que vous pouvez incorporé à l’avance au dossier quand vous l’aurez parce que ce document certifie que j’avais le droit d’être là, le 6 mai en question » lui dis-je, excédé, en lui balançant une copie de mon autorisation de la Cour du 6 mai ’05. Entre temps, l’autre policier arrive avec le dossier, le donne à son collègue qui jette un œil dessus, regarde ma photocopie du document, la plainte de madame du 11 mais approx., me regarde… Je lui laisse même pas le temps de me dire quoique ce soit, que j’lui balance un autre document sous les yeux en disant :
« Ça, ce que je vous ai donné avant, c’est le document autorisant ma présence en date du 6 mai pour faire faire un changement de conditions à mon ordonnance de Cour devant un juge et celui-ci, c’est une copie des changements même de mes conditions car le juge les a approuvées, peu importe ce que mon « ex » vous a dit !! ».
Finalement, suite au dépôt de mes documents et de mes explications., ils (les policiers) en sont venus à la conclusion que la plainte était peut-être mal fondée, mais qu’il n’avait pas le choix de la référer à un procureur, mais qu’en attendant, j’étais libre puisqu’il n’y voyait plus là, matière à arrestation. J’ai donc été relâché après une demi-heure, mais si j’en parle dans mon journal, c’est bien pour exorciser mes démons, car depuis 2001 (on s’est séparé en 2000), je vis un véritable enfer avec mon « ex » comme vous le voyez ou le constatez par vous-même suite à toutes les confidences que je vous ai faites à ce sujet et sur ma vie… Non seulement, moi, ma fille agressée par le conjoint de mon « ex » aussi et qui vit chez moi, maintenant, parce que sa mère n’a jamais pris pour elle, mais a en plus (pour ceux et celles qui ne le savent pas encore), elle a été poursuivi en justice sa propre mère (ma fille abusée) pour voies de fait comme si c’était pas assez !
Vous vous rendez-vous compte de la situation qui prévaut chez moi par tant d’acharnement sur notre fille et moi par mon « ex » que cela en vient à dépasser la fiction parfois.
Maintenant, à tout moment, depuis 2001, j’ai peur que la police vienne chez moi à tout bout de champ suite à une autre déclaration loufoque de mon « ex » à la police et ayant été arrêté deux fois auparavant, même si j’ai été libéré par la suite (en attendant la suite des procédures où j’espère pouvoir prouver mon innocence), je demeure fragile moralement devant tant d’acharnement comme j’ai dit, devant une ex-conjointe qui ne semble vouloir que se venger et me faire condamner au criminel à tout prix, dans le seul but évident de pourvoir réclamer la garde des enfants par après (même s’il est évident pour ma fille, celle en conflit avec sa mère****, qu’elle ne retournera jamais chez elle). Ceci devient une situation intolérable autant que pour moi et pour ma fille (mais que j’espère pouvoir prouver au juge dans mon procès même si c’est moi qui est accusé) et je vous remercie donc d’avoir partagé avec moi quelques instants « d’écoeurement » et de découragement qui m’habitent suite à cet autre événement entreprise par mon « ex » au niveau judiciaire.
Le seul réconfort possible que je vois sera de savoir si la plainte quand même envoyée au procureur (par la police) sera rejetée, car si cela l’est, cela jouera certainement en ma faveur lors du procès, mais pas le moyen de le savoir avant une semaine au moins. Je dois, au moins, en informer mon avocat afin qu’il soit au courant.
C’est donc sur cette mince lueur d’espoir (et le fait de ne pas avoir été arrêté, finalement, qui est une sorte de mini-victoire dans les poursuites que mon « ex » intente contre moi qui mérite peut-être une certaine satisfaction de ma part, mais j’entrevois la frustration de madame suite à cela, ce qui ne manquera peut-être pas de la faire réagir en allant déposer une nouvelle plainte à la police, mais peut-être qu’alors, ils –les policiers- finiront par y voir vraiment plus clair et ainsi constater que madame tente par tous les moyens de me nuire, même sans raison, finalement.) que je vous laisse dans la grâce de Dieu, moi, qui ne suis même plus croyant ou si peu, enfin plus ou moins, ou qui plutôt se désole de notre pauvre justice qui peut permettre de telle aberrations au niveau des pères lors des questions de garde d’enfants.
-lograth
P.S. En terminant, problèmes de connexion enfin réglés.
*J’ai pu faire changer mes conditions et avoir l’autorisation de pouvoir être avec ma fille pour la suite des procédures concernant le conjoint de mon « ex », soit le 13 juin qui vient. Par contre, j’ai dû revenir une nouvelle fois en cour le 11 mai également et mon « ex » s’y trouvait sans son conjoint. A mon avis, elle était toujours avec mais elle essayait de le cacher (puisqu’il a été reconnu « coupable » -et pour des procédures de demande de garde, ça ne ferait pas bon effet si on prouve qu’elle se tient encore avec malgré sa condamnation) et celui-ci devait l’attendre à l’extérieur du palais de justice. Mon intuition était juste, car alors que j’attendais pour ma demande présentée au juge, qui je vois pas arrivé au-dessous de l’étage (au RC) où je me trouvais, moi au premier, par la balustrade, le conjoint de mon « ex » qui discrètement venait d’aller se chercher un café à la cafétéria du RC en espérant qu’on ou plutôt que je ne le visse point. Mais, peine perdue, je l’ai vu et reconnu. Mon « ex » a dû encore être frustrée que je sache que même depuis sa condamnation à lui au sujet de ces gestes posés contre ma fille, elle se tenait encore avec ! Comme si je ne me doutais pas qu’après 2 ans (elle l’a dénoncé en 2003 pour des événements qui s’étaient produits en mai 2002) de procédures judiciaires de ma fille vs lui (où elle a démontré un mépris certain devant les accusations de ma fille) qu’elle croyait que je serait sot pour penser qu’elle l’aurait quitté suite à sa condamnation ? Toute sa petite manigance d’avoir tenté de me cacher qu’elle était encore avec a dû la frustrée encore plus d’où sa plainte, ce qui ne m’étonne plus guère, mais qui m’embarrasse salement, car qu’est-ce que je peux faire si, au moindre prétexte, des policiers peuvent venir vous arrêter suite à une plainte.
**Heureusement, il ne m’avait pas convoquer pour un interrogatoire en règle, car sinon, j’aurais appeler mon avocat et j’aurais refusé de continuer à parler !
***Pour les québécois surtout, ne vous étonnez plus quand vous voyez de tels abus par des ex-conjointes frustrées (comme la mienne) de voir des « Batman », « Spiderman » ou « Robin » de tout acabit, monter sur des ponts, des croix ou autres exploits du genre au nom d’une plus grande reconnaissance des droits des pères comme le soutien le mouvement « Justice 4 fathers ». Ça ne m’étonne pas, il suffit de regarder mon cas pour ceux et celle qui m’ont suivi jusqu’ici, ça en est un bel exemple d’après moi !
****Car ne vous y méprenez pas, pensez-vous que suite aux accusations qu’elle a portées contre le conjoint de madame (mon « ex » toujours) et dont sa mère n’a jamais tenues compte, mais qui, au contraire, s’est dépêchée de prendre parti pour son conjoint au lieu de protéger sa fille, après que sa mère l’ait, elle-même, notre propre fille accusée à son tour, il est hors de question qu’elle retourne vivre chez sa mère même si j’en venais à être condamné quand même, alors tirez-en vos propres conclusions. De plus, pour tout vous dire, elle ne tient même pas à rencontrer sa mère du tout, mais comme sa mère insiste, elle va la rencontrer dans un lieu public (ce qui est très « wise » de sa part, car moi-même, je ne lui rien avais indiqué dans ce sens, ni non plus de l’éviter), car elle y a pensé par elle-même et veut éviter que ça mère puisse l’accuser de quoi que ce soit par après, car dans un endroit public, il y a toujours des témoins, en plus comme elle me l’a dit, si ça tourne mal avec sa mère, elle pourra quitter quand elle voudra. Que votre fille ait elle-même peur des conséquences de se retrouver avec sa mère, toute seule, ça devrait ouvrir les yeux à d’apparentes formes de justice, mais non, c’est moi qu’on préfère accuser et tenter d’arrêter une nouvelle fois !
Additif :
Bien que lors de ma dernière comparution au criminel, il a été recommandé au tribunal (au criminel) d’éviter les échanges des enfants à l’un des domiciles des parents pour éviter les conflits, mon « ex » continue de venir les ramener chez moi pour ma semaine de garde en prétextant qu’elle, elle n’a pas d’interdiction. Cela est même contraire au jugement de Cour au civil qui a spécifié les lieux où les enfants doivent être échangés, mais madame n’y consent et après ose déclarer dans ses accusations qu’elle a peur de moi ! C’est d’en mourir de dépit tant la situation est grotesque si les circonstances et la date d’un procès en juin n’étaient si sérieuses.
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