Quand l'oubli insensé, qui peut-être surviendra Que le souvenir du "Toi et moi" s'en ira Sans y trouver notre délirante fièvre Mais que je ne trouverai plus leur sourire mièvre
Quand l'oubli malfaisant ternira ton sourire Et quand, je pourrai à nouveau, dire "Tu es belle, tu me plais, avec toi je voudrai Dans l'amour, ses joies, et ses peines, me retrouver..."
Sans trahir ton souvenir et ton âme légère Pouvoir aimer... Alors que cela m'indiffère Que pour l'instant je pleure, solitaire et pâmé Pâmé aux seules joies de nos plus beaux étés... ( Poème de 1947 )
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