Les lueurs immobiles d'un jour qui s'achève.
La plainte douloureuse d'un chien qui aboie,
le silence inquiétant qui précède les rêves
quand le monde disparu, l'on est face à soi.
Les frissons où l'amour et l'automne s'emmêlent,
Le noir où s'engloutissent notre foi, nos lois,
Cette inquiétude sourde qui coule dans nos veines
Qui nous saisit même après les plus grandes joies.
Ces visages oubliés qui reviennent à la charge,
Ces étreintes qu'en rêve on peut vivre 100 fois,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard.
Ces paroles enfermées que l'on n'a pas pu dire,
Ces regards insistants que l'on n'a pas compris,
Ces appels évidents, ces lueurs tardives,
Ces morsures aux regrets qui se livrent la nuit.
Ces solitudes dignes du milieu des silences,
Ces larmes si paisibles qui coulent inexpliquées,
Ces ambitions passées mais auxquelles on repense
Comme un vieux coffre plein de vieux jouets cassés.
Ces liens que l'on sécrète et qui joignent les êtres,
Ces désirs évadés qui nous feront aimer,
Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines,
Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard...
Veiller Tard ... JJ Goldman ---------------
Un Magnifique cadeau pour mes 37 printemps
Merci à tous sincerement
Galaadversaire
Poème 37 fois collectif pour le 37ème anniversaire de notre Galaad national !
(Nous ne sommes pas responsables des commentaires inter-rimaires figurant en italique entre les strophes des participants)
Elfe à la plume d'encre enchantée des vers,
Tes poésies m'offrent des tableaux légendaires
Magicien des mots, sculpteur hors-pair
Tu es bien le digne héritier de Baudelaire
Héritier de Baudelaire, et puis quoi encore ?
Il finira par y croire, ce versivore !
Gwalchaved mon ami écoute Brocéliande
Murmurer ton prénom sur le miroir des landes
Afin que d'Avalon, Morgane enfin charmée
Brise l'enchantement pour toi, son bras armé
…Surtout armé du salut pour son âme
Mais il n’y a pas de quoi en faire un drame !
Délicat troubadour à la plume polie
Teintée de cet hier rempli de nostalgie
Tu es ce Chevalier aux Belles si jolies
Qui laisse au hasard flotter leurs rêveries
Rêveries nostalgiques du promeneur solitaire ?
Le troubadour appréciera la notion d’hier !
Chevalier à l'âme pure comme le cristal
Défendre la poésie, c'est sa quête du Graal
Sur des rimes enchantées, vogue poète
Offrir tes vers chevaliers, telle est ta quête
Offrir ses verres et sa quéquette, quoi de plus normal
Pour un chevalier errant sur des rimes sidérales !
Galaad, preux né de Lancelot et d'Ellan
A bu l'amour au sein blanc de sa maman
Ses cheveux dans le vent, de l'air il est l'enfant
Vénus est dans son ciel, au passé, au présent
Il est surtout adepte du participe passé
Et du blanc-seing de sa Vénus dépassée !
Galahad fils de Lancelot du Lac "faucon d'été"
Seigneur des Anneaux qui marie sa plume à l'épée
Sélénaé et Mystic, légendes combien envieuses
S’en pourfendent le cœur de tes rimes mélodieuses
Les envieuses pourfendues ne savent plus à quoi ça rime
Cette douce mélodie au sous-sol rajoutée en prime
Chevalier ténébreux, ta poésie enchante
Par tes mots merveilleux et tes rimes charmantes
L'étendard blanc de feu dissimule le noir
De la glace du temps recouvrant ton regard
Regard ténébreux, poésie enchanteresse
Il se demande bien à quel sein vouer ses fesses !
Toi le preux chevalier, le tendre troubadour
Reçois tous mes souhaits en ce merveilleux jour
Je t'adresse mes bises les plus canailles du Québec
Et le vœu que tu ne connaîtras point l'échec!
Avec ces souhaits et ces bises, c’est échec et mat
Pour le pauvre preux assoiffé qui se déshydrate !
J'aime ses commentaires sympas ou rigolos
Et son encre qui finit pas de son stylo
Il te conjugue le verbe et tu vois les roses
Il te parle de poésie et tu entends autre chose
Il est vrai qu’avec ses tournures de phrases
Une partie du corps de ces dames s’embrase !
Messire Galaad, le précoce Bayard
De Dame Poésie haut porte l'étendard
Fils de chevalier, il te fut révélé
Au terme de ta quête, du Saint Graal le secret
Le messire Galaad en question, à la verve joyeuse
Aurait aimé percer le secret de la veuve soyeuse !
Seigneur des mots sans armure, Chevalier de la rime ronde
Mousquetaire aux vers purs, D’Artagnan à la prose féconde
Sa plume est empreinte de magie O combien éternelle
Et les mots s'entrelacent et déploient largement leurs ailes
Il aurait plutôt aimé plaquer sur sa table ronde
Les rondeurs ailées de certaines, brunes ou blondes !
Dans ce monde de puissants, le poète reste Roi,
Noble comme Galaad et Libre comme Tristan.
Les héros sont tes mots qui nous mènent au tournoi
D’où ils sortent vainqueurs des folies de ce temps…
Des mots, toujours des maux, disait Shakespeare
Dans ce monde de puissants, il faut craindre le pire
Un cavalier errant des vents éparpillés
Ouvrant l'œil sans frémir sur le temps oublié
Tristan est un poète où se baignent mes yeux
Dans un moelleux pinacle encré du merveilleux
Vents errants, un œil sur le temps oublié
En dépit d’un pinacle censé émerveiller
Il pose sa lame à sa bouche matinale
Jouant pour les dames l'hymne de ses dédales
Ruelles en flamme, y déposant pétales,
Il sait le bleu de l'âme et le rouge à l'étal
Hymne matinal, dédales en pétales
Les ruelles de l’âme sont armes fatales
Hélas, je ne vous connais pas Galaad
Alors que vous chanter comme sérénade ?
Une sempiternelle complainte mise à jour
Ou bien une aimable aubade sans détour ?
La sérénade ou l’aubade ont l’avantage
De vous transporter au ciel sans ambages
Je n’ai pas l’heur de connaître vos amies
L'insoumise peut-être ? Avec sa bougie ?
Elle viendra plutôt avec ses 37 chandelles
Dûment accompagnée par son pianiste rebelle
C’est vrai que pour suivre la voie royale de Mystic
L’Insoumise en connaît un bout sur la musique
Cet ami et poète est un soigneur des âmes
Il écoute et comprends mais jamais ne blâme
Fils de Baudelaire de la poésie du futur
En signature est sa botte d’Excalibur
Botte secrète ou botte de rugby
Dieu reconnaitra ses brebis
Je pense à la reine Yseult en contre-jour
Ce lien mystérieux indissoluble de l’amour
Tu es celui qui part en quête du graal d'une vie
Tu défends tes vérités et les faibles aussi
Pour les beaux yeux d’Yseut et des siens
Notre Tristan se défend plutôt bien
Romantique, son regard est résolument tourné
Vers un demain aux accents d'un hier suranné
Alors tous ensemble, levons hardiment nos verres
Afin de lui souhaiter un joyeux anniversaire
Surtout, ne prenez pas la voiture rentrez à dos de chameaux
Ou alors à la place du champagne buvez plutôt de l’eau
Dans les brumes d'Avalon, quelques notes celtiques
Auréolent Galaad de charme romantique
Séduction mystérieuse d'un avatar troublant
Dans la brume celtique vénère le mot « amants »
Après toutes ces éloges, on comprend mieux
L’amitié fatal entre Mystic et Galaad mon Dieu…..
Poète, tu as tourné la page du cahier
Et voilà que déjà tu as trente sept balais
Tourne ton regard bleu vers le futur
Et empoigne ardemment ton armure
Mystic/kaissy :
Mesdames et mesdames, en ce jour anniversaire béni par les dieux, les demi-dieux et les autres, notre preux chevalier à la fable faconde, notre Galaad planétaire et néanmoins Tristan désYseutisé, ému jusqu’aux larmes par la grandeur d’âme de vos niaiseries fécondes, ainsi que par la soupe aux oignons concoctée par Dame Mystic, laquelle se défend d’être amoureuse de lui, quoique…, tient à vous remercier pour vos vœux d’anniversaire, avec les termes de circonstance.
Seulement, il se trouve que des éléments aussi incontrôlés que malveillants, lui ont fait croire qu’il doit répondre (en vers) à des messages de sympathie pour la perte tragique d’un chien. Ce qui explique sa réponse ambiguë ci-dessous, qui va vous étonner autant que l’intéressé :
Galaad:
En ce jour de deuil qui attriste mon cœur,
Je vous remercie pour vos marques de sympathie,
Il est des chagrins qui se vivent à l’intérieur,
Quand le manque drape le chemin d’une vie.
Votre réconfort, votre soutien votre présence,
Allègent le poids de ma peine et de mes silences
Mystic/kaissy :
Merci pour votre collaboration intelligente, ami(e)s poètes(ses), même si nous avons certains doutes sur votre intelligence !
Dans l’ordre d’apparition : Sally Segh, Rousselaure, Thierry, Alex , Guido, Viridiane, Corwin, Bigmoustache, La Lionne, Mélusine, Lykan, *Katia*, Sophie, Malika, Youyoubenz, Hauteclaire, L’Insoumise, Démone, Bébinou, Yvon, justine, James, Arthur, Chris_Charmeur, Aude, Odile, Catalina, Semeur d’Amour, Arabesques, Clovis67
Écris toi
La solitude profonde agit
Et tu t'isoles comme un absent
C'est à peine si tu vis,
Et tu attends longuement
Pas un échange, pas un ami,
Tu souffres toujours autant,
Tu espères une envie,
Quelque chose de vivant
Tu rêves alors à une missive,
Que quelqu'un t'aurait écrit
Une personne t'aimant et possessive,
Qui te donnerait goût à la vie
De temps en temps tu consultes,
Courriers et autres bureautiques,
Un seul te suffirait pour qu'il soit culte,
Avec pleins de mots magiques
Et personne n'écrit le besoin que tu as
De lire quelqu'un qui pense à toi,
Et personne ne pose des mots comme ça,
Et comme Soeur Anne, rien tu ne vois
Face à ce douloureux sentiment,
Que personne ne ressent à part toi,
Revois un peu verbes et compléments,
Sois amoureux de toi, écris toi
Pose les mots que tu aimerais lire,
Pose les mots que tu penses ton être,
Pose les mots que tu aimerais te dire,
Pose les mots, un poème, une lettre
Écrire c'est aimer le monde,
Le détester, le lui faire savoir,
S'écrire c'est s'envoyer une onde
D'amour à soi , le matin , la journée, le soir
Passionne toi de toi,
Nul narcissisme, juste de l'estime,
Respecte toi, essaye une fois,
Les vers, les phrases, les rimes
Majuscules, ponctuation, synonymes,
Use de tout vocabulaire et vois
Qu'écrire les mots c'est sublime,
Comme de t'aimer tout seul, vis, et écris toi
Lowell ( Ecris-toi)
Merci à Loranne de m avoir fait connaitre ce magnifique poeme