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Dessine tes douleurs dans le sable et grave tes joies dans le rocher... Lao Tseu |
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actuaire
Poèmes : 57
Commentaires : 4510
Connexions : 5603
Pages consultées : 123033
Type de compte
: Régulier
Membre depuis
: 30 novembre 2013
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Informations générales
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Nom : EV
Date de naissance
: 2 septembre 1948
Sexe : Masculin  Lieu : Luxembourg
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Autres informations
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Film préféré : Le pianiste, La leçon de piano, Bergman et son oeuvre, Pasolini et son oeuvre, Fassbinder et son oeu
Style musical préféré
: Musique classique; Bleus noir américain..Otis Tayler; Ferré, Barbara, Brel, Ferrat, Cohen…
Ecrivain ou poète préféré
: Baudelaire, Rimbaud, Prévert, Keats, Shelley
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Passe-temps |
Vivre, m'émerveiller, m'attrister, me révolter, sentir, saisir, effleurer, effeuiller, toucher, caresser, contempler, admirer, écouter, regarder, rire et sourire, bouger, rêver, m'envoler, apprendre, lire, écrire
Peintures et Sculptures, Littérature. Jardinage, Rosiers, Voyages, Echecs, Natation, la Nature.
Amis et Amies.
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Son histoire |
Un présent et un avenir.Un être en devenir. Soif de découvrir et de donner,sans attendre un merci en retour.
La Liberté
Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable de neige J'écris ton nom
Sur toutes les pages lues Sur toutes les pages blanches Pierre sang papier ou cendre J'écris ton nom
Sur les images dorées Sur les armes des guerriers Sur la couronne des rois J'écris ton nom
Sur la jungle et le désert Sur les nids sur les genêts Sur l'écho de mon enfance J'écris ton nom
Sur les merveilles des nuits Sur le pain blanc des journées Sur les saisons fiancées J'écris ton nom
Sur tous mes chiffons d'azur Sur l'étang soleil moisi Sur le lac lune vivante J'écris ton nom
Sur les champs sur l'horizon Sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J'écris ton nom
Sur chaque bouffées d'aurore Sur la mer sur les bateaux Sur la montagne démente J'écris ton nom
Sur la mousse des nuages Sur les sueurs de l'orage Sur la pluie épaisse et fade J'écris ton nom
Sur les formes scintillantes Sur les cloches des couleurs Sur la vérité physique J'écris ton nom
Sur les sentiers éveillés Sur les routes déployées Sur les places qui débordent J'écris ton nom
Sur la lampe qui s'allume Sur la lampe qui s'éteint Sur mes raisons réunies J'écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux Du miroir et de ma chambre Sur mon lit coquille vide J'écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre Sur ses oreilles dressées Sur sa patte maladroite J'écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte Sur les objets familiers Sur le flot du feu béni J'écris ton nom
Sur toute chair accordée Sur le front de mes amis Sur chaque main qui se tend J'écris ton nom
Sur la vitre des surprises Sur les lèvres attendries Bien au-dessus du silence J'écris ton nom
Sur mes refuges détruits Sur mes phares écroulés Sur les murs de mon ennui J'écris ton nom
Sur l'absence sans désir Sur la solitude nue Sur les marches de la mort J'écris ton nom
Sur la santé revenue Sur le risque disparu Sur l'espoir sans souvenir J'écris ton nom
Et par le pouvoir d'un mot Je recommence ma vie Je suis né pour te connaître Pour te nommer
Liberté
Paul Eluard in Poésies et vérités, 1942
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Projets futurs |
Votre Joie ainsi que votre Tristesse sans masque, remplissent ce même puits, d’où montent vos Rires et pleurent vos Larmes. Plus la Tristesse creusera au plus profond de votre Être, mieux vous pourrez la contenir par l’immense Joie qui vous habite déjà.
Khalil Gibran
Dessinez vos peines et vos douleurs dans le sable près de l'océan pour que les vagues par marée haute les emmènent au lointain.
Mais gravez et tatouez vos joies vos rires et bonheurs sur la roche dure pour que leurs graines fassent éclore des chênes futures bâtisses de votre être en devenir qui vous donneront la force de surmonter les douleurs insupportables
Lao Tseu
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Autre |
Respect d'Autrui, Tolérance, Générosité...et encore beaucoup trop de travers. La beauté de la nature et de l'univers.
Les langues: Néerlandais (maternel), Français, Anglais, Allemand, Luxembourgeois. Une épouse D. et deux enfants, une fille F. et un fils X. Une deuxième résidence en Gironde.
THE SERPENT AND THE YIN YANG
The Serpent crawls through the Yin-Yang The bird crawls through the tree The lion crawls through the fire The fire crawls through the serpent The serpent crawls through the gods mouth The gods mouth crawls through the fire
The flock tramples the grass The grass rots in the earth The earth gives life to a flower A deer eats that very flower Right before, and again, or perhaps too morrow But now, here, right now This exact moment in space and time The serpent crawls through the Yin-Yang The serpent crawls through the Yin-Yang Is the bird enough? I'm not sure if god really hears your prayers And if he does, does he even care?
The Serpent crawls through the Yin-Yang The Serpent crawls through the Yin-Yang The colors are blending into one another, Bleeding through the paper and running over A moment is frozen in the eyes of the serpent and every word he speaks comes from his tail to his slithering tongue If the serpent is waiting it is without reason If the serpent is cold I blame myself The serpent crawls through the Yin-Yang It's forces are becoming apparent The dove dips down and is caught by the snake This is love There are love and there is love There is the serpent and there is the dove The Yin-Yang is the earth on which we stand It constantly spins below our feet Where are the hands that turn the wheel? And where are the arms that power the hand? And where is the brain that directs it's action? And where is the will that is the brains reason for being? And what if there were two? And what if there were none? Just as the nerves transmit their energy through electricity, So the will is moved with love And thus the serpent crawls through the Yin-Yang
He slithers Touching himself at all times Without sin He carries his lithe body through the contrasting holes A little bit of light in a dark place A little bit of darkness in the sun Where gods brilliant face, Watching over the serpent as he crawls through the Yin-Yang, Is giving birth to offspring And the serpent devours it
The serpent places his tail into the tip of his mouth And the yin-yang has run its course Everything is in love In the eyes of the justice of god two becomes three And thus eight (??) And eight is the balance of all that is perfect And whilst all of this ends, the serpent crawls back into the yin-yang
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Dernière entrée au journal
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Publi?e : 5 jan 2019 à 10:02 Titre : Le Souffle des Ancêtres - 4 commentaires sur cette entrée |
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LE SOUFFLE DES ANCETRES
Les morts ne sont pas morts Ecoute plus souvent Les choses que les êtres, La voix du feu s'entend Entends la voix de l'eau Ecoute dans le vent Le buisson en sanglot : C'est le souffle des ancêtres.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis Ils sont dans l'ombre qui s'éclaire Et dans l'ombre qui s'épaissit, Les morts ne sont pas sous la terre Ils sont dans l'arbre qui frémit, Ils sont dans le bois qui gémit, Ils sont dans l'eau qui coule, Ils sont dans l'eau qui dort, Ils sont dans la case, ils sont dans la foule Les morts ne sont pas morts.
Ceux qui sont morts ne sont jamais partis, Ils sont dans le sein de la femme, Ils sont dans l'enfant qui vagit, Et dans le tison qui s'enflamme, Les morts ne sont jamais sous terre, Ils sont dans le feu qui s'éteint, Ils sont dans le rocher qui geint, Ils sont dans les herbes qui pleurent, Ils sont dans la forêt, ils sont dans la demeure, Les morts ne sont pas morts.
Ecoute plus souvent Les choses que les êtres, La voix du feu s'entend Entends la voix de l'eau Ecoute dans le vent Le buisson en sanglot : C'est le souffle des ancêtres.
Le souffle des ancêtres morts Qui ne sont pas partis, Qui ne sont pas sous terre, Qui ne sont pas morts
Ecoute plus souvent Les choses que les êtres, La voix du feu s'entend Entends la voix de l'eau Ecoute dans le vent Le buisson en sanglot : C'est le souffle des ancêtres Il redit chaque jour le pacte Le grand pacte qui lie, Qui lie à la loi notre sort; Aux actes des souffles plus forts, Le sort de nos morts qui ne sont pas morts; Le lourd pacte qui nous lie aux actes Des souffles qui se meuvent.
Dans le lit et sur les rives du fleuve, Dans plusieurs souffles qui se meuvent Dans le rocher qui geint et dans l'herbe qui pleure Des souffles qui demeurent Dans l'ombre qui s'éclaire on s'épaissit, Dans l'arbre qui frémit, dans le bois qui gémit, Et dans l'eau qui coule et dans l'eau qui dort, Des souffles plus forts, qui ont pris Le souffle des morts qui ne sont pas morts, Des morts qui ne sont pas partis, Des morts qui ne sont plus sous terre.
Ecoute plus souvent Les choses que les êtres La voix du feu s'entend Entends la voix de l'eau Ecoute dans le vent Le buisson en sanglot : C'est le souffle des ancêtres. Le souffle des ancêtres morts
Birago Diop
Recueil Leurres et Lueurs |
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