Voilà, c'est le tout premier poème d'un de mes amis, je lui ai demandé si je pouvais le publier ici, il est d'accord...
Rêverie sous la lune
Allongé, je contemple l'argentée, Perdu, je suis ému, Je m'envole vers la voûte bleutée, Seul avec mes pensées, Je m'envole à la rencontre de l'heureuse, Seul face à la solitude.
Sur un nuage d'or, Je m'endors, Un angelot me prend la main, Je lui demande quel est son dessein, Il me répond et me chuchote avec timidité, Qu'il rêve de déposer sur mes lèvres un tendre baiser.
Arrivé sous cette dame élégante de par sa prépondérance, Celle qui attire les eaux des océans avec patience, Elle ouvre son croissant pour m'accueillir en son sein, Mais quelle étrange sensation! Je me sens pareil à un saint, Martyrisé par le temps et mes semblables, Tel Saint Pierre crucifié à l'envers, Je me fais rejeter par ses rayons, Je lui demande alors pour quelle raison.
Elle me répond avec jalousie, Pourquoi as-tu choisi, D'offrir un baiser à cet infortuné? Ta déviance n'est pas ici tolérée, Tu seras ainsi banni, Je ne te veux plus dans mon lit, Le ciel ne permet pas ces actes de damné, Je ne tolère pas ce baiser prohibé
L'androgyne qui m'avait embrassé, Avait tout entendu et m'avait pris en pitié, Ne soit pas triste jeune mortel, toi à la couleur vermeille, Toi qui chaque soir la contemplais et la prenais pour merveille, Ce n'est qu'une peste qui ne mérite point l'éternité, Elle ne jure que par l'uniformité.
C'est ainsi qu'à moi, pauvre garçon Emporté loin d'Elle sur un nuage de coton, L'ange me prend la main avec élégance et m'éloigne de l'intolérance, Il m'étreint et m'embrasse d'une telle façon, Que mon coeur se transforme en glaçon, Dans le froid, il a changé ma mortalité, Dans le froid, il m'a changé en éternité, Avec sont arc, il vise l'organe qui m'avait rendu vivant, Et, d'une flèche d'ébène, le brise en mille diamants.
D'une vie de mélancolie et d'ennui, Je passe à une existence que la lune m'envie, Puisque, brillant de mille feux, j'éblouis, Tous les mortels qui m'admirent dans la nuit, Je souffrais à l'intérieur de la solitude, Je suis devenu ainsi multitude, Chaque particule qui me compose, Inspirent les poèmes en vers ou en prose, Car grâce à ma différence, J'ai pu changer mon existence, Et voler à la lune sa brillance, Devenu pâle et blême, elle décroît chaque nuit avec lâcheté Car, moi, le différent, je lui ai volé sa fierté.
Meyer Geoffrey
Je suis comme ce temps que l'on ne remonte pas : décalée et détraquée.
Je trouve que les rimes sont un peu "forcée", ce qui nuit à l'ambiance générale du poème. Je m'explique: l'ordre des mots utilisés pour faire rimer n'est pas fluide. Ceci dit...j'aime beaucoup l'atmosphère. En plus ça parle de la lune , et des rêves Mais en prose cela passerait mieux je pense... Un doute ici: "Chaque particule qui me composent"....chaque n'induit pas un singulier?
En tout cas, pour peu que l'univers soit du même acabit, j'attends le deuxième poème avec impatience
EDIT: j'avais pas vu que ça datait de il y a très longtemps ^^"
Non. Et non. Jamais. Libre. Oui! Toujours. Alors non d'avance. Gardez vos chaînes dorés, j'ai mes tempêtes...
j'adore je ne sais pas, y a quelque chose dans ce poème que j'aime bcp d'ailleurs le rime n'est peut être pas là y a des fautes mes bons tout le monde en fait comment décrie y a la lune, le rêve, et l'amour, et j'aime tout simplement pourquoi rechercher un poème compliqué alors qu'il y a plus simple
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