L’aube est rouge sur cette terre dévastée Où ne reste que larmes de sang séché Et les éclats rouillés d’un œuf qui naguère Portait en son cœur un soleil éphémère
Il ne brillait qu’en façade, cet astre Dans sa coquille, sur son pilastre, Ombre d’une ombre dans sa course futile Géant cheval fou aux gros sabots d’argile
Gérant la cadence à un rythme d’enfer S’abreuvant du sang noir et pétrolifère Rien ne l’arrêtait, son galop pécunier Des champs de blé poussant sur de grands charniers
Au soir, il a suffi que monte la brise Pour que tombe la façade et qu’il se brise, L’aube est rouge et le vent sirocco, Dieu ! Le chant du coq est sans écho.
Patrick, Chimay, Nab et Andro, vos commentaires élogieux me touchent énormément, d'autant plus que j'ai mis beaucoup de temps à l'écrire et que finalement je n'en étais pas pleinement satisfait.
Merci beaucoup
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