Campé sur les rives de mon âme vagabonde. Écoutant la berceuse désenchantée de mes pleurs. L’ondulation austère d’une vie terne et moribonde. Dons des afflux dispensant le tendre de mon cœur.
Un courant doux sous ses secousses caresse mes pieds. Au crépuscule ma chair se colore au gré d’un plaisir. Cajolée par cette dame aux mains errantes tant conviées. Ne pouvais-je plus contenir l’érosion de mes purs désirs.
Libre cours à ses fantasmes, sous ceux-ci j’abdique. De son doigté délicat effleurant mes moindres reliefs. Ce corps si simple, loin d’être parfait, elle revendique. Couvert de baiser, de bonne foi j’y délègue mon seul fief.
Candeur garnissant l’étreinte inlassable de simple mortels. Aux ébats fiévreux sur une plage aux poussières de lune. Dont seules les étoiles furent témoins de l’union charnel. Un souvenir en cette nuit tel une rose jonchant la dune.
Une ambiance feutrée et douce pour tamiser la puissance de ces vers si agréables à lire...On est ennivré de ces mots, comme sous l'empire d'un philtre magique, celui de l'amour...
Très beau poème que j'ai pris bcp de plaisir à découvrir.
Chère Myo,
perso je crois que chaque personne qui est cajolée par l'être aimé atteint un point de sérénité jamaisn égalé!
De plus c'est tellement plaisant!
Merci pour ce passage!
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