Cinquante trois bougies, ma compagne ma soeur Je te dois c'est le moins, quelque fière chandelle A la flamme d'airain, vibrante éternelle L'attiserai pour toi de juvénile ardeur.
Saturne le pervers chiche de ses faveurs, Providence te fait grâce de ses chapelles Qu'importe le maudit, tu resteras ma belle Ma Vénus ma très chère, mon icône mon coeur.
Je t'aime depuis tiens, douze mille six cents jours, Comme autant de soleils levés sur nos amours Ces années là sais-tu furent mes années lumière.
Et le ciel et le sort que maintenant j'implore : Un peu de temps de grâce, un peu de temps encore à t'aimer ardemment, jusqu'à l'heure dernière.
Si le premier me faisait sourire, celui là m'a chamboulé pour tant de jours à aimer qui sont si peu au fond, puisque l'amour n'est pas des jours mais une éternité...
Enfin... je ne sais quoi dire, parce que j'ai été ravie de lire ce poême! (par contre, désolé de ne pas avoir remarqué le sonnet!! )
Ah Sahi que je suis content que cela t'ait plu ! J'ai tenté de respecter la forme la plus classique du sonnet(dans les tercets) et la césure à 6/6. Et comme c'est agréable de s'aventurer dans des genres différents.Ne nous en privons donc pas. Je t'embrasse
Pierre
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.