Quand l'aube était parue à l'autre bout du monde, Il faisait encor nuit au fond de mon esprit, Qui plongé dans la peine, errait tel un esprit, Abandonné ici... existence seconde...
Quand l'aube au sang si bleu éclatant se levait, Dans mon sans cible esprit embrassant mes pensées, J'étais un peu sensible aux blessures pansées, Aussi au mal heureux dont mon âme rêvait...
Quand cette aube saine m'arrachait de mon rêve Un peu trop obscène, je sentais bien le glaive Qui déchirait mon cœur, qui me faisait saigner,
Qui traçait sur mon âme irréelle ses marques. La lame si réelle essayait de soigner Les larmes que tu fais, les larmes que tu marques.
Des images lascérées de maux qui permettent au lecteur de visiter ton esprit qui semble torturer, une tristesse tres bien decrite merci pour cette lecture ;-))))
moments cernés, entre songe éveillé et réminiscence, qui soutirent les sentiments du coeur à la conscience.
La forme dénote un style que j'ai très apprécié: j'y sens l'espace et le mouvement qui se resserrent et viennent se focaliser sur la fin essentielle.
Quant aux jeux de mots, je les trouve secondaires, dans le sens qu'ils ne m'apparaissent pas comme une volonté d'effet savant, mais plutôt comme une recherche de résonnance. La répétition de "'esprit "pour moi passe bien car le sens y est différent et peut-être aussi nous provoque-t-il de ce bis amusement.
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