D’un bourgeon les yeux s’ouvrent aux nouveaux lendemains Dans l’esquisse du « tout autre », formes individuelles Où dans une société être « soi » est duel Peu souvent relevé, gommé à coups de mains
L’existence est une feuille où sont tracées les lignes de nos maux
De ce corps jeune et vert, malmené par le vent Coulent gouttes de pluie, caresses chaque nuit Données par la rosée, sécheresse à l’ennui Et qu’après ces étoiles il y ait l’amour levant
L’existence est une feuille qui jaunit à l’automne de son temps
Teinte du grand soleil, déclinent tes couleurs En l’honneur de cet astre au rayonnement d’or Tremblement indistinct, ce frôlement s’endort Balade au crépuscule, mots ne sont plus douleur
L’existence est une feuille, un jour, elle se décroche de l’arbre
Elle tombe au sol Grâce à son voyage naîtront des fleurs
La prose te sied si bien, je te l'ai dit je ne sais combien de fois.... Tu mélanges les couleurs de l'automne avec la renaissance du printemps, c'est dur à faire et c'est magnifique comme résultat final... Tout pour décrire notre fil de vie, notre existence... Si compliquée...
Tu as su le retransmettre dans ce poème...
Bises à toi! Justine
Je suis comme ce temps que l'on ne remonte pas : décalée et détraquée.
Joli Billie... des images très séduisante d'une plume légère et mature. Un plaisir de t'avoir lu, à travers ce poème dont j'aime également la construction, Jonathan
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