Et quand par malheur arrive Le temps d’arracher ses ailes au papillon, On recourbe nos doigts Pour échapper à la tentation, On recourbe nos doigts…
Je n’ai plus le plaisir De voir ta vie décapitée Déchirée de A à Z
Est-ce trop demander De pouvoir ôter nos menottes Sans avoir de permis?
Vivre et respirer librement… enfin!
Est-ce vraiment trop demander De nous faire retourner qu’une seconde Au passé composé? Enlever les barrières Qu’on a par malheur oubliées Au premier plan du décor?
Partie 5
Le papillon, il me hante toujours Hier, Il m’a joué un tour Les foutues respirations saccadées Ne sont pas pour demain, Il me l’a dit.
On ne peut toujours pas savoir, Le futur du passé, Jadis plus que parfait, Fut futur présent, ou Passé simple-MENS Hantérieur...
Il m'a frappé fort..., Ça m'a frappé fort Plus fort Que vous ne pouvez Vous l'imaginer
Vous me faites toujours peur Vos habits ne valent pas vos couleurs Même au futur vous tombez de haut Un fractale ne se factorise jamais. Jamais.
On ne réglera pas de sitôt Notre haine, tes mensonges Mieux vaut s’accommoder Et respirer nos erreurs, S’avouer vaincus mais pas trop…
Nos équations numériques Ne nous résument pas en un seul mot Leur combinaison instable Manque de nous achever à nouveau, Nos équations numériques Sont bourrées de papillons Aux ailes égratignées, frottées, Recollées bien des fois, Jamais complètement scellées...
(Nos passés fulgurants Ne sont pas tous asphyxiés...)
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