En donnant peu de moi à ses feuilles sans nom, Je me vois disparaître, une ombre dans le noir, Loin des mots d’autre fois, faits à même passion, Dépossédant mon être en ce grand isoloir…
J’ai cherché à écrire et écrire sans fin, Devenant de moi-même l’ombre disparue, Au plus grand des émoi qui tremblait sous ma main, Ne trouvant que de blêmes cercueil déjà tus…
Je me suis essoufflée d’être à fleur d’émotion, Sans fidèle mortel baisant ma solitude, De ses lèvres gonflées du plus doux des soupçon ; Quelques gouttes d’amour sur mes larmes trop rudes…
Nourie par l'éphémère passion de la noirceur, Où l'amour ne subsiste même plus en son coeur, Elle quête dans le néant des profondeurs L'ultime baiser qui fera son bonheur.
Amicalement Jean-paul
Amoureux de la vie, des femmes et du vin (Car je suis fier d'être Bourguignon
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