Tête de violon. Lascif. Je n'en sais pas jouer et pourtant, je me risque. On fuit en claquant des oreilles, les plumes revolent. Purfum dans la salade. Fougère, cajun, exagère, she's gone avec ses visages. De Dijon elle me dévisage, m'aime encore plus loin. Ma tête de violon scille, grice, griffonne de plaisir, grafigne quelques couleurs. Ne la regarde pas trop longtemps, aime-la un soir sans l'embrasser, comme une araignée, une étoile brûlée qui peut-être pique de rayons dérangés. Il faut que tu frôles, c'est ta manière de mieux rendre l'opprobre drôle, et douce. Virevolte, petite tête. C'est à moi que tu parles ? Piétine le champ à défaut de cueillir, de t'y asseoir, d'y respirer. Pardonne-moi de t'étourdir d'aussi belles spirales. N'est-ce pas que je suis dur ? Peu facile. Qui donc, à part toi, me prendrait aux oignons ? Je vacille, me reprends seul. Le recroquevillé se déroule. C'est sans mode d'emploi, se déployer. Maintenant je peux boire le ciel, mes racines. Faut que j'y aille.
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