La nuit est faite pour y courir nos pieds, Dehors le voile et les lumières s’éteignent quand mes yeux font la même chose Il y a les étoiles qui couvrent mes doigts / Le sommeil m’est chose inconnue car la vie prend forme La nuit aussi, Je n’ai plus mal / Je n’ai plus mal Le temps passé ne m’atteint plus ni les regrets / qui / s’étiolent encore chauds dans la baignoire, Je les ai noyés / Je Les ai noyés hier et aujourd’hui encore Parce que les miens sont trop infinis, il m’est / Beaucoup / trop / dur / de les oublier ainsi, dans un soupir, De balayer les poussières et les orages De balayer le temps quand il nous crache au visage De balayer les miettes / de pain encore chaud, sorti du four Il m’est / impossible de tout oublier dans un soupir, Mais je n’ai plus mal / et je n’ai plus mal. /
(Là-haut l'absence entière et le bleu charbonnant.) Par le jour se levaient des géants tristes, un violon en carton-pâte sous le rêve. (Fernand O. -Le Soleil sous la mort)
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