les ombres s'alignent
les yeux creusés par le bruit
des métros qui s'effilent.
Même les lignes blanches s'enfuient
contre les rainures des sols
entre nous et le noir.
entre nous.

pour eux, le vent qui se lève
n'est qu'un oiseau à contre-courant
quand il est pour moi
tes frissons.
Quand il est pour moi,
ton souffle,
celui sur lequel les nuits s'allongent


(aux creux des rues
j'ai encore l'empreinte de tes joues
entre les seins)


j'aurais pu te proposer
d'aller voir la mer

Et on aurait découpé des parts de ciel
en forme de toile de tente
les étoiles posées à même le front
comme un baiser.
je camperais contre tes bras
et le sommeil dans l'herbe jaunie
serait doux et sans bruit.

Poésie à l'état pur... Comme Miss Citron, la dernière strophe... géniale !

c'est bien joli, j'aime l'ensemble du poème...la parenthèse est particulièrement intéressante: les "(" sont ils une façon imagée de représenter les seins?

Bravo!

JC.

merci mlle citron

c'est aussi la dernière strophe que j'aime le mieux
le reste, je le trouve flou
merci d'être passé, ça me fait tellement plaisir

et merci naej... ça touche beaucoup.

J'avais pas vu les parenthèses comme ça
plus comme un creux à combler
mais elles sont ce que tu veux

merci Jc d'être venu ici.; j'apprécie vraiment.

ton souffle,
celui sur lequel les nuits s'allongent

Merci pour ces magnifique images !
et pour cela je met un coup de coeur
j'aime ta poésie xebeche

bisous

james

Un très joli texte tout en délicatesse...
J'en avais besoin ! Merci pour cette lecture !

amicalement Deirdre

On le sens comme une caresse sur la joue ou un parfum léger dans un décolleté


Merci pour ce trésor

Martin

merci the dark rose, j'apprécie ton passage ici
et j'apprécie le reste aussi.
à très bientôt mlle.


tu me touche james... je suis sensible, vraiment , à ce que tu dis.
merci.

j'aime bien ces quelques mots lumi.
je crois que tu as tout compris
merci pour ça.


heureuse qu'il soit tombé au bon moment alors deirdre..
au plaisir de le lire...


merci martin, j'aime toujours la façon que tu as de voir mes poèmes..

J'aime ta poésie Xebeche....

Mais ça je te l'ai déjà dit.

Les imagines véhiculées par celui-ci me parlent tout particulièrement.


Et on aurait découpé des parts de ciel
en forme de toile de tente
les étoiles posées à même le front
comme un baiser.
je camperais contre tes bras
et le sommeil dans l'herbe jaunie
serait doux et sans bruit

Il sent tout de même l'espoir... malgré le quotidien parfois si si si pesant....

J'adore (et on aurait découpé des parts de ciel en forme de toile de tente)....

Très beau poème, comme à ton habitude.

Sincèrement, Marie

merci mariesarah, ça me touche énormémement.
oui, ya de l'espoir
toujours.


j'apprécie tes passages yann.
toujours une ptite attention qui me touche.
merci, vraiment.

partez au bord de la mer, respirez un grand coup....
aimez vous libre....un grand bol d'oxygène tes mots....

merci lacape.
j'apprécie toujours autant tes passages.

Ton poème...comme un courant d'air si chaud!
Il donne des frissons...


Marie.

merci pierre
pas un de ceux que j'aime le mieux, il est pas comme j'aurais voulu.
mais heureuse qu'il te plaise .
à aujourd'hui.

merci marie prose
c'est peut être ça au final, juste un courant d'air, pour en prendre une bouffée au passage.

t'es peut être celui qui a le mieux cerné thib.
y'as quelque chose que je ne suis pas arrivé à dire je crois.

merci d'être passé.
ça me fait plaisir

Bonsoir, quel talent dans ton encre, j'ai aimé le tout et j'ai un gros faible pour la dernière strophe.Amitié. Okana.

j'aurais pu te proposer
d'aller voir la mer

Et on aurait découpé des parts de ciel
en forme de toile de tente
les étoiles posées à même le front
comme un baiser.
je camperais contre tes bras
et le sommeil dans l'herbe jaunie
serait doux et sans bruit.

merci okana
ça me touche beaucoup ces quelques mots...
apparemment la dernière strophe a beaucoup plu...