Il est des jours où la pluie nous recouvre l’âme, où la solitude se trouve être infâme, où nos mains se lient pour une prière inutile pour un dieu du chaos qui jubile… de nous voir souffrir autant.
Aujourd’hui est un jour sombre, aujourd’hui est un jour pluvieux, aujourd’hui je ne puis voir le soleil ou mon ombre; un nuage cache mes yeux et la douleur me coud les oreilles. Aujourd’hui est pénible à mon être sensible…
La solitude est un état qui parfois est plaisant, mais un état changeant. Ma solitude d’aujourd’hui est noire…oui, si noire, si froide… Elle me traverse la peau, infâme et glaciale, puis pénètre mes os et s’y déguise encore, prenant un nouveau corps…afin d’atteindre l’apothéose de l’ignominieux… afin d’encore me sortir par les yeux. Vapeur divine état liquide, état solide… état tranchant qui prend bien soin de brûler la peau pour recommencer à nouveau… car la solitude aime qu’on ne l’oublie pas. Elle prend plaisir à me rappeler que tu n’es pas là…
Sans même un mot ni une lettre, Tout simplement tu es parti… Sans même un mot ni une lettre, Mon ange t’es tu endormi ? Sans même un mot ni une lettre, Mes songes vont au paradis…
Dormir, pour l’avenir ? Un sommeil profond, un sommeil de plomb. Un triste sort, la mort.
Dormir pour mourir, mourir pour ne pas souffrir… Un triste sort n’est pas la mort, la mort n’est rien, c’est une fin. Mais les tristes vies mènent à l’ennui et l’ennui est un triste sort qui nous endort…
Tu veux mourir ? Non, que veux-tu ? Qui es-tu? Solitude ? Oui… même avec toi je suis seule. Toi, solitude… tu n’es pas amie. Perfide, tu rampes sur ma vie. Tu voudrais me voir dormir…
Prolixe, prolixe, prolixe… De qui parles-tu beau miroir ? On se voit dans tes lignes fixes, On se voit sur ton âme noire, Et dans tes yeux couleur onyx… D’où les averses perlent à boire. Prolixe, prolixe, prolixe…
Personne n’a à comprendre mon charabia, mes yeux de mots, ni mon moi. Tournez dos à la folie, ne regardez pas mes yeux d’amer emplis, ne voyez pas mon cri. C’est un silence long qui avait besoin de franchir le temps afin d’aller rejoindre le néant. Une autre lettre écrite au travers du brouillard, au travers du foulard…d’eau qui abonde ne serait-ce qu’un peu trop à mes yeux et mon cœur. Où es-tu bonheur ?
Ici tout est noir et glacé, Ici mon cœur est renversé, Ici un sourire n’existe, Ici, solitude persiste.
Ici, le bonheur n’est pas…Il est là quand il le veut, et n’étant pas curieux… rarement il sort de chez lui pour se chercher amis. J’ai trouvé sa maison. Mais je ne peux y entrer… Le bonheur craint peut-être d’être assassiné…néanmoins j’ai son adresse, et dans une caresse… un jour je l’aurai.
À ses yeux j’ai vu le bonheur, Je ne sais pas si il l’ignore… Je voudrais lui offrir mon cœur, Puis l’aimer et l’aimer encore… Il me faudra attendre l’heure.
Je n’aime pas le temps, il est au vent… il souffle quand il le désire, pour les minutes faire fuir… Mais en se moment il ne souffle pas et les minutes me collent au corps, et je suis seule encore…
Je m’ennuie, m’ennuie, m’ennuie ! De qui lassitude est-elle le fruit ?
Je l’ignore…
Laisse-moi seulement mourir dans les bras de l’amour.
Tous les textes hébergés par La
Passion des Poèmes sont protégés par les lois
de la protection des droits d'auteurs ainsi que par des traités
internationaux. Il est strictement interdit de distribuer, d'afficher
ou d'utiliser ces textes de quelque manière sans l'autorisation
de l'auteur du texte en question.