Je souffle sur le temps.

Aujourd'hui commence le 1er jour du plus bel âge dit-on.

Je souffre le temps.

Aujourd'hui finit le dernier soir des plus beaux jours dit-on.

Contradiction des dépressions.

Je meurs et subsiste.

Mais au fond, est-ce qu'on existe ?

prends un tagada et ça repart

Au fond je ne sais pas mais à la surface oui...

oh oui, un tagada

à la surface, on respire, c'est déjà ça...

C'est étrange quand je ressens les mots "exister" et "vivre". à certains moments l'un est plus intense que l'autre. et l'instant d'après ça change.

Comme si on pouvait vivre sans vraiment exister.
Mais c'est étrange comme on peut exister sans vraiment vivre.

Reste à savoir si "exister" prend son essence dans la matière ou dans l'esprit.

Mais bien évidement, je préfère exister que vivre, si exister prend sa source dans l'esprit alors il ne correspond pas à un état mais à un devenir ou tout du moins à une intensité.

Tellement de gens vivent... comme si vivre était le but en lui-même sans intensité aucune. Alors que pour exister, on existe pas pour exister, on existe pour ressentir, pour être électrisé par la vie.

Enfin, c'est ainsi que je le ressens, en ce moment, à cette heure ci. Peut-être que dans une heure, je penserai le contraire.

"pour être électrisé par la vie"

hmm pas trop quand même, sinon électrocution. Après je sais pas si il vaut mieux se faire "électriser" par un courant alternatif ou un courant continu,
moi je préfère les courants de pensées... au voltage...mais je préfère la voltige, tout de même...

(oh putain, chui en forme ce matin...)